OTTAWA – Que ce soit en regardant la télévision, en jouant à des jeux vidéo, en navigant sur le Web ou encore en explorant les diverses fonctions de leur téléphone cellulaire, les enfants et les jeunes canadiens passent quotidiennement plus de temps qu’ils ne le devraient devant un écran. Pour tenter de rétablir un meilleur équilibre entre les activités sédentaires et l’activité physique, la Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE) introduit des conseils à l’intention des parents.
C’est par l’entremise de ses Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire que la SCPE souhaite sensibiliser les parents à l’importance de l’activité physique. Le Canada devient ainsi le premier pays à disposer de telles directives, qui visent les enfants (5 à 11 ans) et les jeunes (12 à 17 ans). Soulignons par ailleurs que cette initiative fait suite à la publication, toujours par la SCPE, des Directives canadiennes en matière d’activité physique.
Il s’agit là d’une diminution considérable du temps passé devant un écran. Mais selon Mark Tremblay, directeur du groupe de recherche en vie active et obésité de l’institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, la réduction du temps consacré à des activités sédentaires mènerait à des améliorations sur les plans de la santé et du rendement scolaire, entre autres.
« Les enfants et les jeunes canadiens consacrent 62 % de leurs heures d’éveil à des activités sédentaires et en moyenne, les enfants d’âge scolaire passent six à huit heures par jour devant un écran », note le chercheur.
La SCPE met ses directives, qui comportent une série de conseils, à la disposition de la population sur son site Web à l’adresse www.csep.ca/directives.