L’équipe de Jeunesse TNO poursuit sa course vers le grand Sudbury.
Les Jeux de la francophonie canadienne sont au bout du virage : une dernière ligne droite de deux mois et la délégation franco-ténoise franchira fièrement la ligne blanche de l’événement sportif de l’année de la jeunesse francophone. Pour cette édition 2011, la francophonie ténoise annonce une délégation (un terme qui a déjà camouflé par le passé un total de six participants) de 25 personnes pour aller souffler cette énergie septentrionale sur les différentes épreuves des Jeux du grand Sudbury, en Ontario. Si toutes les inscriptions en sport, leadership et arts ne sont pas encore confirmées, les domaines de prédilection des jeunes Ténois sont pour l’instant : le basketball, l’athlétisme et le chant. Et derrière tous ces jeunes, ce sont plusieurs intervenants qui mettent l’épaule à la roue pour faire avancer ce projet porté par l’organisme Jeunesse TNO. Ainsi, Rachelle, Simon, Aurélie, Marielou, Édith et Sébastien sont les adultes impliqués au sein de Jeunesse TNO qui, depuis plusieurs mois pour certains, transmettent cette flamme des Jeux parmi la jeunesse franco-ténoise. Simon Carrier Tanguay, qui est adjoint coordinateur de Jeunesse TNO ne fera pas partie du voyage du 20 au 24 juillet prochain. Mais pour lui, l’important c’était d’aider l’équipe à préparer ces Jeux et d’être allé motiver les jeunes dans les écoles et de leur parler de cet événement. « Nous nous sommes adressés aux jeunes des écoles francophones et d’immersion pour faire sortir des inscriptions ainsi qu’en profiter pour faire connaître plus nos activités », de dire Simon Carrier Tanguay.
Pour concrétiser cette démarche, Jeunesse TNO a embauché une adjointe logistique pour ces Jeux de la francophonie. Pour les quelques semaines qui restent, Marielou Bordeleau est donc chargée de la promotion de cette aventure, mais cette fois-ci du côté des commanditaires potentiels. Comme une plus grosse délégation représente forcément un plus grand budget, la formation ténoise développe des idées de financement tel des collectes de fonds et un plan de visibilité pour les entreprises qui pourraient avoir leur logo sur les équipements fournis aux athlètes, aux acteurs et aux leaders des TNO. « Les participants ne défraient que 350 $ pour participer aux Jeux. Pour cela ils ont le voyage, la nourriture, l’hébergement de compris sans compter tous les événements culturels qui se déroulent durant ces Jeux », prétend Marielou, en ajoutant qu’il demeure un besoin financier pour les équipements, la promotion médiatique et d’autres sphères de l’organisation de ces Jeux.
Pour Rachelle Francoeur, l’engouement pour cet événement estival est un tremplin pour faire rayonner le dynamisme des francophones des Territoires. « Nous voyons des jeunes parlant français de différentes collectivités des TNO qui se montrent intéressés. Pour nous, l’idée ces que les Jeux demeurent dans l’esprit des jeunes d’une édition à l’autre. Il est hors de question que l’enthousiasme retombe pour la prochaine édition qui est dans trois ans. Cette année, nous avons réussi à construire autour du petit noyau que nous avions en 2008. Des quatre jeunes qui se sont déplacés en Alberta. Les quatre ont mentionné leur intention de participer de nouveau cette année », rapporte la coordonnatrice de Jeunesse TNO, qui avance qu’elle veut susciter un esprit d’équipe chez les jeunes pour les prochaines fois et travailler avec des entraîneurs pour qu’une délégation se profile au fil des années, et non pas seulement quelques semaines avant le coup de pistolet.
