Le camp d’été organisé par l’Association des francophones de Fort-Smith offre aux jeunes de la région un environnement amusant et surtout, francophone.
Les jeunes francophones et francophiles de Fort-Smith ne seront pas laissés pour compte cet été. Le camp d’été organisé par l’Association des francophones de Fort-Smith (AFFS) propose aux jeunes francophones et francophiles des activités de tout genre dans un environnement francophone. Le camp d’été est divisé en deux sections, une du 4 au 15 juillet, et une autre du 2 au 12 août, et s’adresse aux jeunes de 6 à 11 ans.
Le camp d’été n’a pas de thème précis, toutefois, Mathieu Doucet, agent de développement pour l’AFFS, explique qu’il y aura une certaine concordance dans les activités de la semaine. « La semaine dernière était la semaine de la nature. Cette semaine, c’est la semaine sportive. On a fait des activités telles que du yoga, de la gymnastique et même du taekwondo. L’important c’était de faire bouger les jeunes. » En août, l’accent sera mis sur la communauté. « On essaye de faire des choses dans la communauté, comme une visite des pompiers et des gens responsables de la conservation de la nature, ajoute-t-il. C’est bien que les jeunes soient conscients de leur entourage et de leur communauté. Je pense que c’est beaucoup plus instructif pour eux que de faire des activités à l’intérieur. » Les jeunes ont déjà pu apprécier une journée complète au musée. De plus, des partenariats avec des organisations de canoë-kayak sont prévus.
En plus des nombreuses activités, l’occasion de parler français est l’élément clé du camp d’été offert par l’AFFS. « On a des jeunes en immersion, et les gens voulaient une continuité à ça pendant l’été, souligne Mathieu Doucet. Alors, les gens voulaient un espace pour parler en français, donc c’est un peu ça le contexte, les thèmes généraux, car notre clientèle est plutôt variée. On a des jeunes qui ne maitrisent pas les bases du français. On avait peur qu’avec des thèmes trop précis, on allait les perdre un peu. »
Mathieu Doucet considère que la présence de l’anglais au sein du camp est une réalité inévitable, mais il est tout de même fier de contribuer à l’apprentissage des jeunes et au développement de la communauté francophone. « On essaye le plus possible que tout se passe en français, dit-il. Comme dans n’importe quel milieu bilingue, c’est un enjeu. C’est sûr qu’il y a des moments où on doit faire de la traduction et garder en tête que pour les jeunes, c’est les vacances. On ne veut pas devenir un milieu complètement pédagogique, on veut que les jeunes s’amusent. »
Aussi, M. Doucet indique que la communauté de Fort-Smith contribue grandement à l’épanouissement du français dans la région. « Ici, à Fort-Smith, on est chanceux de voir beaucoup d’entraide entre les francophones et les anglophones. Puisque c’est une petite collectivité, les gens voient l’importance des organisations comme la nôtre. Je dirais même que notre association est perçue comme étant organisatrice d’événements, et non seulement comme service pour les francophones. On fait beaucoup de cabanes à sucre, etc. Et les gens de communauté qui s’impliquent ne sont pas nécessairement francophones ou même francophiles, même si c’est vrai qu’ils le sont en majorité. »
Neuf jeunes ont participé au camp d’été offert par l’AFFS lors des deux semaines de juillet. Mathieu Doucet indique qu’il s’attend à avoir une quinzaine de participants pour les deux semaines du mois d’août.
