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le Jeudi 28 juillet 2011 12:33 Francophonie

Garderie à Hay River Au bénéfice de la communauté

Garderie à Hay River Au bénéfice de la communauté
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L’AFCHR voit d’un bon œil l’initiative d’une francophone sur le point d’offrir aux résidents de Hay River une garderie bilingue.

Après la parution d’une annonce dans le journal local et d’un article dans la presse territoriale sur l’ouverture potentielle d’une garderie bilingue à Hay River dès le mois de septembre, l’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR) fait état de ses propres avancées quant à son projet de garderie francophone.

Tout d’abord, pour mettre les choses bien au clair, Justin Carey, le président de l’Association, voit l’initiative de la garderie bilingue d’un très bon œil. Pour lui, un nouveau service en français offert pour la communauté de Hay River est indéniablement une bonne chose. « Je vois ça du bon côté! Qu’il y ait une garderie bilingue qui ouvre à Hay River, c’est bon pour la francophonie », explique M. Carey, qui révèle que le projet de Mme Mateus-Chassé n’est pas un fait nouveau. « On sait que c’est dans les intentions de Marla depuis longtemps. »

Écartant la perspective de la concurrence en argumentant que le marché est capable de soutenir deux garderies à consonance francophone, le président Carey insiste que rien ne change par rapport au plan de L’AFCHR : L’Association espère toujours mettre en place une garderie quant à elle exclusivement francophone. « Pour nous, le processus est plus long. Nous avons soumis des demandes de subventions, car nous voulons acheter un immeuble pour ça. À l’endroit où nous sommes au centre-ville, nous n’avons pas de terrain. Et tu ne peux pas emmener jouer des enfants sur ton terrain quand tu n’as pas de terrain. Alors, on a fait des demandes de subventions pour acheter un édifice où il y aurait un terrain pour faire jouer les jeunes. Tant que l’on n’a pas le financement, ça nous bloque un peu », dit-il, spécifiant que l’Association a sollicité des organismes privés et organisationnels plus que des programmes gouvernementaux. « Nous avons fait la demande en mai ou juin, et nous n’aurons pas de réponse avant le mois de septembre », révèle M. Carey.

 

Un projet moteur

Pour Simon Lepage, vice-président de l’AFCHR et administrateur responsable du projet de garderie, le fait d’attendre après les subventions est un vrai handicap. « Nous n’avons pas vraiment de mise de fonds disponible, et nous avons beau approcher les vendeurs qui nous intéressent, sans financement, on ne peut pas faire grand-chose. Alors, les maisons ou les bâtiments qui nous intéressent nous filent entre les doigts », se désole Simon Lepage.

Pour le vice-président, cette garderie, c’est un peu plus qu’une occasion pour les enfants en bas âge de grandir dans un milieu francophone. La garderie deviendrait un véritable moteur pour la communauté francophone grâce aux revenus indéniablement réinvestis. « Si l’Asso peut acheter une bâtisse pour abriter la garderie. Nous déménagerons nos bureaux, et sûrement ceux de L’Aquilon. Alors, l’AFCHR n’aura plus à louer de locaux et nous pourrions redistribuer nos ressources pour mieux servir la communauté de Hay River », avance Simon Lepage, qui insiste sur le désir de la communauté de s’insérer de plus en plus au sein de l’ensemble de la population de la collectivité. « Moi, je pense que l’Association peut marcher dans le développement de la communauté. Et pas juste francophone, mais s’intégrer dans la communauté d’ici. Si on a plus d’argent, ça va nous aider à faire plus pour la communauté et la francophonie. »

Au moment de mettre sous presse, il a été impossible pour L’Aquilon de joindre Marla Mateus-Chassé.