Une première pour les membres de la Commission scolaire francophone : de Yellowknife à Hay River, ils ont pu discuter par vidéoconférence, lundi soir dernier.
Même si la technologie connaît encore quelques ratés – délais, interférences et images figées – les commissaires francophones ont pu interagir par le biais de la vidéo. Pour éviter les coûts de déplacement, les réunions se faisaient déjà par appel conférence, mais cette fois-ci, les voix s’associaient aux visages.
Un vent de changement
Il faut également souligner que les centres de vidéoconférence ont été aménagés depuis quelques mois, aux écoles Allain St-Cyr et Boréale, par le système de santé des Territoires du Nord-Ouest pour le service d’orthophonie. « On a parfois eu des difficultés de transmissions du son et de l’image. Parce qu’on ne peut pas transmettre en HD, la vidéo manque un peu de qualité, mais c’est génial de pouvoir s’entendre et se voir. C’est mieux que le téléphone », affirme Marie Leblanc-Warick, directrice générale adjointe de la CSF.
En plus de cette nouvelle méthode de fonctionnement des conseils administratifs, la Commission scolaire francophone a inauguré depuis peu son installation dans des locaux tous neufs. En plein cœur du centre-ville de Yellowknife, les bureaux plus spacieux permettent d’accueillir une dizaine de personnes. « Maintenant on a assez de place pour avoir des petites rencontres avec les professeurs et des formations. C’est beaucoup mieux qu’avant », ajoute Mme Leblanc-Warick.
À l’ordre du jour
Malgré quelques défaillances du système informatique, la rencontre des commissaires s’est déroulée rondement. Un amendement a été porté à la politique sur les sorties éducatives puisque la situation des parents accompagnateurs anglophones devait être clarifiée.
De plus, on a annoncé la présentation du plan stratégique des deux écoles d’ici la fin du mois d’octobre. Aussi, bonne nouvelle pour l’école Allain St-Cyr, puisqu’elle a été acceptée pour faire un jumelage avec le Collège St-Charles Garnier de la région de Québec. Les élèves iront visiter la capitale francophone en février prochain, durant le Carnaval de Québec.
En terminant, soulignons que les décisions du tribunal en lien avec les deux causes portées par la CSF se font toujours attendre. En effet, la juge Charbonneau est présentement en période de réflexion, ce que la présidente de la CSF, Suzette Montreuil, a qualifié de « décevant ». Philippe Brûlot, directeur général, a renchéri : « L’issue de ce procès est très importante pour toute la francophonie nationale. La juge est obligée de prendre une décision très très réfléchie parce que l’impact va être sur toutes les écoles francophones du pays. Il y a 31 commissions scolaires qui regardent ce qui se passe
