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le Jeudi 20 octobre 2011 12:41 | mis à jour le 8 mai 2025 10:31 Éducation

Nouveau directeur à l’école Boréale D’enseignant à directeur, Stéphane Millet ne craint pas les défis

Nouveau directeur à l’école Boréale D’enseignant à directeur, Stéphane Millet ne craint pas les défis
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La rentrée des classes à l’école Boréale a vu poindre à l’horizon un directeur des plus terre-à-terre.

Quand Sophie Call a décidé de retourner aux études, compléter une maîtrise, Stéphane Millet, pressenti pour le poste de directeur, a fait le choix de soutenir son école. La décision ne fut pas facile à prendre, mais l’ex-enseignant ne voulait pas compromettre l’avenir de l’établissement francophone. « C’est difficile de passer du statut d’enseignant à directeur d’une école, mais c’était plus intéressant que d’avoir quelqu’un de nouveau. Je travaillais beaucoup avec Sophie avant. On a une équipe-école forte », affirme M. Millet, dont la première fonction est d’enseigner les mathématiques et les sciences au secondaire.

Un nouveau rôle

Bien qu’il connaisse déjà très bien la routine, les élèves et le personnel de l’école Boréale, pour y avoir travaillé pendant six ans, Stéphane Millet est maintenant confronté à de nouvelles tâches, en tant que directeur. « Certains aspects font moins partie de ma personnalité, de mes instincts. Par exemple, c’est difficile pour moi de m’assoir à mon ordinateur et de passer deux heures à répondre à des courriels », avoue-t-il. Cependant, le travail de directeur apporte aussi son lot de satisfaction : « Ce que j’aime c’est que ça me permet de travailler avec certains élèves qui ont des besoins spécifiques, tandis que les enseignants peuvent se concentrer sur la matière à enseigner. »

Une transition en douceur

Passé depuis peu dans la cour des grands, Stéphane Millet n’a pas senti sa relation changer avec les autres professeurs. « Cela n’a pas été une grosse transition. Il y avait déjà beaucoup d’interactions au sein du personnel. Jessica [King] en fait tellement en tant que secrétaire, elle prend beaucoup de décisions. Aussi, tout le monde est un peu spécialiste de sa petite affaire. Je pense que c’est comme ça que Sophie faisait. La dynamique est semblable », ajoute-t-il.

Et la « supersecrétaire », Jessica King, comment décrirait-elle le nouveau directeur? « En deux mots, Stéphane est diplomate et réservé. C’est un directeur de terrain. Cela paraît dans lui, mais aussi auprès des élèves. Ils n’ont pas peur d’aller le voir dans son bureau. » Et le principal défaut de ce directeur? « Il perd ses clés souvent, disons », dit-elle, en riant.

Stéphane Millet a sauté dans l’aventure à l’école Boréale pour le meilleur et pour le pire, mais il ne regrette pas sa décision. « Si c’était à refaire? Oui, je le ferais, à condition que ça soit pour un mandat d’un an seulement, comme présentement. »