L’annonce récente de la compagnie minière Rio Tinto sur sa décision d’installer quatre génératrices éoliennes sur son site de la mine de diamant Diavik au lac de Gras est une bonne nouvelle.
Certes, ces éoliennes ne généreront que 10 % des besoins totaux de la mine en matière d’électricité, mais il s’agit d’une bonne base de départ. Cette décision survient quelques mois seulement après que Diavik ait fait don de ses instruments permettant d’évaluer la force des vents pour pouvoir planifier un parc d’éoliennes à Yellowknife.
À l’aide de ces instruments, la compagnie minière avait été en mesure d’évaluer la faisabilité et la viabilité de ce projet. Après trois ans de tests, les équipements étaient toujours en bon état et vont maintenant permettre à la ville de Yellowknife de procéder à sa propre évaluation.
Une fois que le consortium de Yellowknife aura terminé son évaluation, il sera peut-être possible d’utiliser cet équipement dans d’autres communautés.
D’ici quelques années, nous saurons s’il y a assez de vent dans la région de la capitale pour y installer des génératrices éoliennes. Pour l’instant, les besoins en électricité de la ville de Yellowknife sont comblés par les barrages hydroélectriques du lac Blue Fish et du lac Snare. Mais comme la ville ne cesse de croître, il serait intéressant que ces éoliennes puissent absorber le surplus éventuel des demandes sans que nous ayons recours aux vieilles génératrices au diesel.
La construction d’éoliennes serait encore plus avantageuse sur l’environnement si cela se produisait dans les petites communautés qui dépendent entièrement de génératrices au diesel pour leur électricité.
Néanmoins, tout cela représente un bon départ.
Éditorial À petits pas
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