Pour les 20 ans de la Semaine nationale de la francophonie, l’Association canadienne d’éducation de la langue française (ACELF) organise un concours d’histoires collectives. L’école Boréale et un dragon y participent.
Histoires collectives est un concours à l’échelle nationale qui s’adresse à tous les niveaux scolaires. Quatre auteurs francophones écrivent une introduction et les élèves de partout au Canada doivent poursuivre l’histoire du développement à la conclusion. Cette année, Martine Noël-Maw, Bryan Perro, Jean Fahmy et Diane Carmel Léger sont les collaborateurs. Plusieurs prix sont associés au concours, dont la visite d’un des auteurs à l’école gagnante.
L’aide-enseignante de l’école Boréale, Édith Vachon-Raymond a décidé de tenter l’expérience avec les élèves de 1ère et 2e année : « Nous avons participé à la deuxième partie du concours. J’ai choisi le développement qu’avait fait une classe de première année du Nouveau-Brunswick puisque Mme Sophie Payeur, l’enseignante, est native de cette région ».
Durant l’activité de monitorat, l’aide-enseignante a d’abord lu l’introduction, écrite par Bryan Perro, du récit. On y décrit un dragon, Ragnarök et un chasseur qui doit lui offrir une pièce d’or mortelle. « J’ai dû expliquer aux enfants les nouveaux mots et par la suite, je leur ai demandé de dessiner leur vision du dragon », explique Édith Vachon-Raymond.
Enfin, les élèves ont tous contribué à la poursuite du récit, en y ajoutant leurs phrases. « C’est vraiment intéressant de voir à quel point ils ont de l’imagination. Cela les stimulait beaucoup et l’activité a été plus facile que je le pensais », mentionne-t-elle.
S’ouvrir à la culture des contes
La prochaine étape des Histoires collectives, la conclusion, aura lieu du 13 février au 13 mars prochains et les élèves de 1ère et 2e année comptent bien y participer. Jusqu’à maintenant, le concours a attiré plus de 80 histoires écrites par des élèves francophones. « C’est une bonne façon de réseauter indirectement avec le reste du Canada. Le but n’est pas de gagner, mais de participer à quelque chose avec d’autres Canadiens français », ajoute l’aide-enseignante. Le défi narratif a également donné l’idée à Édith Vachon-Raymond d’inventer une grande histoire dans laquelle chacun aurait son personnage qu’il aurait créé, à la Alice au pays des merveilles. « C’est important de connaître la culture francophone par ses contes traditionnels. C’est différent des histoires de Dora l’exploratrice », explique-t-elle. Cette dernière recherche d’autres projets de ce genre pour motiver les élèves. Elle a d’ailleurs déjà commencé un livre avec les enfants de la maternelle. Qui sait, un futur Bryan Perro sortira peut-être de l’école Boréale un jour?
