Les élèves de 3e et 4e année de l’école francophone ont à cœur de s’impliquer dans la communauté. Cette fois-ci, ils étendent leur générosité jusqu’aux Philippines.
Le bénévolat est une partie intégrante du programme d’enseignement à l’école Boréale. Les jeunes de 3e et 4e année de la classe de Jessica Gilbert ont eu l’occasion de faire des actions pour le bien de la communauté. D’abord, en début d’année scolaire, ils ont ramassé des déchets sur le terrain d’athlétisme.
Il y a deux semaines, la classe a lancé une campagne pour collecter des lunettes usagées. « C’est une bonne chose pour la collectivité. J’avais déjà vu des endroits où l’on faisait la même chose », mentionne Jessica Gilbert, enseignante. Elle a donc inscrit son groupe à un projet de la Third World Eye Care Society.
Cet organisme, basé en Colombie-Britannique, ramasse les vieilles lunettes, les nettoie, les stérilise et les analyse. Par la suite, une équipe d’ophtalmologistes et de bénévoles parcourt certains pays sous-développés pour distribuer les nouvelles montures. Sur place, des examens de la vue et des ajustements sont faits. « C’est fantastique de ramasser des lunettes pour ceux qui n’en ont pas », s’écrie Lauren.
Redonner la vue
Déjà, plus d’une centaine de pays ont reçu l’aide de la Third World Eye Care Society, dont le Kenya, le Vietnam, l’Éthiopie, le Guatemala et le Pérou. Pour la prochaine expédition, ce sera les Philippines. Les élèves terminent à peine les affiches, qu’ils installeront à l’école Boréale, mais aussi dans les supermarchés et les banques de Hay River. Remplies de couleur, elles visent à attirer l’attention. « Là, on finalise nos affiches. On s’est donné deux mois pour accomplir notre projet. Notre objet est de récolter 150 paires de lunettes », précise l’enseignante. Toutes les montures doivent être déposées à l’école Boréale. Certaines pancartes seront également réalisées en anglais, dans la classe de Mme Kim Ivanko. « Cela aide la communauté. C’est amusant et après on se sent bien dans notre cœur », ajoute Jack.
Néanmoins, l’enseignante a confié avoir dû expliquer en profondeur à ses élèves que quelqu’un qui a besoin de lunettes n’est pas nécessairement pauvre. Plusieurs régions éloignées, un peu comme aux Territoires du Nord-Ouest, ne peuvent bénéficier des services d’un optométriste de façon permanente. C’est pourquoi la Third World Eye Care Society s’y rend pour des projets de santé oculaire.
Les lunettes usagées devront être apportées à l’école Boréale, à la classe de Mme Gilbert.
