L’Association franco-culturelle de Hay River annonçait la semaine dernière le départ de son agent de développement, Justin Lapointe. Malgré tout, les activités se poursuivront.
Engagé au mois d’août 2011 comme agent de développement de l’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR), Justin Lapointe avait pour tâche de promouvoir des activités pour la communauté francophone de la place. Tâche qu’il a accomplie jusqu’à tout récemment, avant que d’autres projets l’appellent.
« Je pars en bonne entente avec l’Association. Je n’ai rien de personnel contre les gens d’ici. C’est une belle communauté qui mérite un bon agent. Sans dire que je n’en étais pas un, mais peut-être que l’AFCHR a davantage besoin d’un animateur parascolaire », confie Justin Lapointe, qui était très impliqué au sein de l’école Boréale.
Cette fin de contrat ne signifie pas la fin des activités pour l’association francophone puisque le conseil d’administration et ses membres assureront la relève. « L’avenir de l’AFCHR n’est pas compromis, mais la situation apporte certaines perturbations. Cela va nous forcer à repenser les services offerts à nos membres, qui ne seront aucunement diminués », assure Patrick Maltais, vice-président de l’Association.
L’agent de développement est fier du travail qu’il a accompli au sein de la communauté et ne remet pas en question le rôle d’agent pour l’Association. « Ce que j’ai trouvé génial c’est que les partenariats sont faciles à faire autant avec Santé TNO que Jeunesse TNO. Ce sont de merveilleux programmes et être leur antenne en région est très intéressant », mentionne M. Lapointe. Selon lui, il est très important d’avoir des collaborateurs à l’extérieur de la capitale territoriale pour faire vivre les projets à l’échelle des TNO.
Le coût de la vie
Vivre dans le Nord n’est pas qu’une question d’adaptation, mais c’en est également une de moyens. Le coût de la vie est élevé et c’est, entre autres, une des raisons qui a précipité le départ de l’agent.
« C’est un luxe de vivre ici. Il faut avoir un emploi spécialisé plutôt que général si on veut s’en sortir. J’aime beaucoup me dépasser dans mon travail. Il y a beaucoup de défis ici mais de différentes façons. On peut avoir un emploi payant et abrutissant ou moins payant, mais avec plusieurs défis à relever », avoue Justin Lapointe.
Alors, est-ce qu’une augmentation de salaire pourrait être une solution de rétention des emplois à l’AFCHR? « Non, je ne partage pas cette idée. Ce n’est pas une question salariale. L’augmentation pourrait être une solution si cela était le problème. Mais ce n’est pas le cas », répond le vice-président.
Santé, sexualité et gourmandises
Malgré le départ de Justin Lapointe, l’Association franco-culturelle de Hay River ne chôme pas et continuera ses activités. Une soirée de pêche sur glace a été organisée dimanche dernier et des repas-conférences sont à venir avec, entre autres, une sexologue et les participants d’Apprentis cuistots. De plus, une activité de cabane à sucre est à prévoir ainsi que la levée du drapeau, pour la Journée internationale de la Francophonie. Les cours de langue seront également assurés par des bénévoles.
