La Commission scolaire francophone attend toujours la réponse du gouvernement pour le financement d’un programme de littéracie. C’est ce qu’a dévoilé la réunion tenue le lundi 26 mars dernier.
Les commissaires de la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSF) étaient réunis lundi soir pour une réunion mensuelle. À l’ordre du jour, ils ont évoqué, entre autres, un nouveau système de comptabilisation des données et un programme de littéracie qui pourrait voir le jour.
En effet, les écoles de la Commission scolaire vont utiliser dès la prochaine année un registre de données informatiques sur les élèves. Le système mis en place par le ministère de l’Éducation rassemblera les présences, l’inscription des élèves et d’autres données pertinentes.
« Ce logiciel suit également les résultats des élèves par rapport aux examens de rendement de l’Alberta et aux examens pour les diplômes », précise Marie LeBlanc-Warick, directrice générale par intérim à la CSF.
Présentement, deux membres du personnel sont en formation sur le fonctionnement du registre. Une version française est aussi élaborée en Nouvelle-Écosse afin de répondre aux besoins linguistiques des écoles francophones.
Projet de littéracie
Il a également été question durant la rencontre du financement d’un programme pour la littéracie dans les écoles. Lors d’une tournée dans les collectivités nordiques, au printemps 2011, le ministère de l’Éducation et le gouvernement des Territoires ont pris connaissance des besoins en matière d’éducation. Ils ont par la suite mis en place un programme, l’Initiative sur le rendement des élèves autochtones, afin d’augmenter le taux de littéracie dans ces établissements scolaires. Un montant de 75 000 $ est alloué aux écoles qui répondent aux critères de ce programme.
Pour le moment, la Commission scolaire francophone attend toujours une réponse officielle du ministère à ce sujet.
« Le gouvernement veut amener des ressources, surtout au primaire pour augmenter le niveau des langues. Nos résultats sont plus qu’acceptables, nos jeunes sont au niveau, selon le ministère », affirme Mme LeBlanc-Warick.
Il faut cependant comprendre que la CSF souhaite faire progresser ses élèves francophones : « 75 000 $ ce n’est pas énormément d’argent, mais cela nous aiderait tout de même », ajoute la directrice.
La Commission scolaire est toujours en attente d’une réponse écrite officielle de la part du gouvernement des TNO.
Enfin, la CSF est toujours en période de recrutement pour certains postes, dont celui de la présidence. Les entrevues de sélection devraient d’ailleurs se faire d’ici les semaines à venir.
Concernant la décision de la Cour suprême des TNO, dans les causes sur les installations sportives et les ayants droits, toujours rien à signaler. « Aussitôt que nous allons le savoir, vous allez le savoir. Nous avons écrit des lettres, fait des démarches, mais nous n’avons rien encore », conclut Marie LeBlanc-Warick.
