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le Jeudi 31 mai 2012 11:56 Francophonie

Francophonie Entrer en scène une nouvelle fois

Francophonie Entrer en scène une nouvelle fois
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Pour une deuxième année consécutive, les organismes Jeunesse TNO et l’Association franco-culturelle de Yellowknife s’associeront cet été pour le camp artistique.

Mettant en avant-plan les arts de la scène, le camp artistique qui se déroulera à Yellowknife durant le mois de juillet donnera de nouveau cette année la possibilité aux jeunes francophones de se rassembler.
Dans un camp de deux semaines, douze jeunes francophones âgés de onze à quinze ans consacreront leur temps à la création d’une œuvre artistique scénique.
L’année dernière, les adolescents avaient mis sur pied une pièce de théâtre sur l’histoire d’un petit pirate qui voyage dans le monde.
Cela ne veut toutefois pas dire que le projet de cette année sera de nouveau une pièce de théâtre, puisque ce sont les jeunes qui décident du déroulement du camp.
« Les arts de la scène, c’est super large, mentionne le coordonnateur adjoint de Jeunesse TNO et coorganisateur du camp, Alexandre Pellerin. C’est un camp pour les jeunes, mais surtout par les jeunes. Nous allons juste être là pour animer et pour être certains que les choses se font, mais ce sont les jeunes qui amèneront les idées et monteront le spectacle. »
Cela donne donc la possibilité aux jeunes d’apporter du changement au spectacle de l’année dernière, mais cela donne aussi l’occasion que des éléments reviennent.
« On veut vraiment intégrer une partie cinéma à l’intérieur, donc dans le spectacle, il y aurait un moment ajouté où il y aurait du cinéma, ajoute Alexandre Pellerin. L’année dernière, ils avaient fait du stop motion et cela avait bien fonctionné. Mais on voudrait éviter le stop motion cette année pour diversifier un peu. »

Pour tous les francophones

Ce qui fait la particularité de ce camp de jour de deux semaines, c’est entre autres qu’il s’adresse à tous les adolescents qui ont la capacité de s’exprimer en français.
L’organisateur du camp s’est vite rendu compte que cela ne se limite pas aux élèves de l’école Allain St-Cyr et que même, au contraire, il vise surtout ceux des écoles d’immersion.
« C’est un camp francophone, donc qui se passe en français. Mais cela veut dire en fait que tous les jeunes qui ont la capacité de s’exprimer en français sont les bienvenus. Quand on a fait le Spring Trade Show, on s’est rendu compte qu’il y a beaucoup de jeunes qui ont la capacité de communiquer en français, mais qui n’ont pas la chance de le faire. »
Pour les intéressés, il faut tout de même s’inscrire vite puisque les places sont limitées à douze et l’inscription est basée sur le principe du premier arrivé, premier servi.
Il n’y a pas de date limite d’inscription, mais dès que le nombre de douze est atteint, les inscriptions cesseront et celles qui suivent seront refusées.
Puisque ce n’est que la deuxième année, il n’y a pas encore de réel projet d’expansion pour que plus de jeunes puissent s’inscrire et qu’il y ait plus que les deux organisateurs, qui seront Alexandre Pellerin, ainsi que de nouveau, l’agente de projet de l’Association franco-culturelle de Yellowknife, Pascaline Gréau.
« On veut que l’essence du camp reste la même chaque année et créer un événement récurrent, affirme le coordonnateur adjoint de Jeunesse TNO. Comme ça, les jeunes qui l’ont déjà fait auront envie de le refaire en sachant que c’est le même camp, mais que le projet sera complètement différent. »

Se prendre d’avance

Ce qui est intéressant pour les parents des jeunes francophones, c’est que le camp est un des moins dispendieux à Yellowknife pour l’été, coûtant 200 dollars au total.
« On demande 200 dollars pour les deux semaines, ce qui équivaut donc à environ 20 dollars par jour et à ma connaissance, c’est le camp le moins cher de Yellowknife, fait valoir Alexandre Pellerin. C’est un camp qui ne prend pas beaucoup de matériel étant donné que les arts de la scène n’en ont pas tant besoin. »
En plus, la ville de Yellowknife a confirmé qu’elle renouvellera la subvention accordée au camp artistique, qui paie pour une partie du matériel et des salaires des deux animateurs.
S’il y avait une chose à améliorer, toutefois, ce serait de se prendre plus d’avance pour annoncer le camp auprès des jeunes.
« Cela va faire partie de nos objectifs pour l’an prochain de commencer à parler du camp et de recruter après la semaine de relâche, dès que les jeunes reviennent à l’école, avoue le francophone. Les autres camps commencent leur recrutement à partir de ce temps-là, donc il faut se prendre d’avance au moins pour annoncer le camp et que l’idée germe dans la tête des jeunes. »
Le camp se déroulera du 16 au 27 juillet à l’école Allain St-Cyr.