La compagnie de télécommunication Danmax a accueilli un nouvel employé,
un francophone montréalais du nom de Christopher Kyte.
Nouvellement arrivé à Yellowknife, Christopher Kyte est déjà en train de s’imposer à Yellowknife par son emploi au sein de la compagnie de télécommunication Danmax.
Le francophone né à Montréal a été embauché le mois dernier comme gestionnaire du développement commercial aux Territoires du Nord-Ouest, mais aussi du Nunavut.
L’entreprise vise à construire un réseau de communication et d’infrastructures technologiques dans le Nord et avait besoin d’une figure dominante pour ses ventes.
« C’est à moi d’être le visage de la compagnie, affirme le nouveau venu. Je me dis : Chris Kyte, c’est le gars qu’on a embauché de Montréal, puis maintenant il est ici à Yellowknife. C’est lui qu’on va mettre en face de la compagnie Danmax. »
Et la compagnie cadre parfaitement dans ses capacités puisque c’est précisément dans son domaine d’études et ses expériences de travail.
« C’est sûr et certain que j’ai beaucoup d’expérience avec cela, ajoute Christopher Kyte. C’est pour ça que Danmax m’a lancé l’offre et m’a embauché. Je suis là pour améliorer et bâtir le territoire ici, les Territoires du Nord-Ouest, et aussi le Nunavut. À Montréal, j’ai eu beaucoup d’expérience de grossir un territoire, une région. Je suis familier avec ça. »
Défi
De son côté, s’il a accepté le poste, c’est évidemment d’abord parce qu’il avait toutes les qualifications requises pour être choisi, mais aussi parce que c’était l’emploi qui lui convenait.
« Ce qui m’a amené ici c’était vraiment l’emploi, les caractéristiques du poste vu mon rôle, comparé à d’autres occasions à Montréal, mentionne le francophone. Et je me suis posé la question : Est-ce que je voulais rester chez moi ou avoir un changement dans ma vie? »
En acceptant le poste, il se donnait aussi la chance de pouvoir voyager à travers le pays et découvrir de nouveaux endroits, un premier pas pour voyager dans le monde.
« C’était la première fois que je sortais, mentionne Christopher Kyte. Je suis né à Montréal, c’est mon domaine, j’y habite, j’ai fait mes études là. Mais maintenant j’ai 28 ans, je veux avoir beaucoup d’expérience, je veux voyager, je veux faire autre chose. Venir à Yellowknife, c’était me lancer un défi. Et maintenant, je veux voir si je suis capable de vraiment prendre ce défi-là et tourner une nouvelle page. »
C’est tout de même un emploi qui change beaucoup de ce qu’il a eu au Québec, alors qu’il était beaucoup plus encadré. À Yellowknife, Danmax lui donne bien plus de liberté.
« À Montréal, je devais garder mon focus et je n’avais pas beaucoup la liberté de lancer de nouvelles idées parce que je travaillais vraiment dans une grosse entreprise, explique-t-il. Mais je sais jusqu’à quel point je peux pousser l’audace ici et comment je peux me diriger dans la direction qu’il faut, en raison de mon expérience d’avant. »
S’intégrer
S’il y a une chose qui l’a bien surpris à son arrivée à Yellowknife, ce fut le contact avec la communauté francophone.
« J’étais quand même surpris de voir qu’il y a vraiment une communauté francophone ici à Yellowknife, avoue Christopher Kyte. De toutes les autres places au Canada, je savais qu’il y en avait une en Alberta par exemple, mais quand tu viens ici complètement au bout du Canada, quand même, les Québécois, on est là. La chose qui m’a vraiment surpris c’est le nombre d’écoles et d’associations francophones. Il va y avoir plusieurs activités en juillet alors pour moi qui viens du Québec, j’aime ça. »
Le gestionnaire ne compte pas connaître tous les francophones d’ici la fin du mois, mais il aimerait prendre du temps pour rencontrer des gens et connaître leurs expériences dans le Nord.
Il avoue aussi qu’il ne sait rien sur l’hiver ténois et qu’il aimerait bien discuter avec les gens de comment ils l’ont vécu la première fois.
Aussi, il espère passer du bon temps et profiter de son expérience et de sa liberté au travail pour essayer de nouvelles choses.
« Il y a des choses qui vont fonctionner et d’autres qui ne vont pas fonctionner, estime le francophone. La grosse différence, c’est que les gens sont tellement plus relax ici. Ce n’est pas aussi chargé qu’à Montréal, où on se presse avec les dates de tombée et les suivis. Ici, quand tu es vraiment organisé et que tu planifies ta journée… sky is the limit, ça va bien aller. »
Christopher Kyte ne se fixe pas de date pour repartir, estimant qu’il verrait avec le temps comment cela se passe et qu’il restera le temps qu’il faudra.