Le premier Forum mondial de la langue française s’est tenu à Québec, du 2 au 6 juillet. Au programme, plusieurs volets de discussion sur l’avenir du français dans le monde.
Des participants de plus d’une centaine de pays de la francophonie se sont réunis à Québec afin de célébrer leur amour de la langue. Une rencontre qui permet de discuter des enjeux de langue de Molière à l’ère du 2.0. La diversité linguistique et culturelle est également un thème discuté au Forum.
« Le Forum est une initiative de l’Organisation internationale de la Francophonie, principalement de son secrétaire général, Abdou Diouf, qui a lancé l’idée au sommet de Montreux en 2010 et qui a été reprise par le premier ministre du Québec, M. Charest », explique Michel Audet, commissaire général du Forum mondial.
Des jeunes des quatre coins de la planète – de l’Inde, de la Chine, de Corée du Sud, du Sri Lanka, d’Afrique francophone et d’Amérique latine, pour ne nommer que ceux-là – ont échangé dans une atmosphère dynamique et interactive.
Les discussions ont été regroupées sous quatre grandes thématiques afin de circonscrire les débats. Le Forum mondial de la langue française s’est attardé à la survie du français dans une économie mondialisée, à la place du français dans l’industrie culturelle, à la cohabitation linguistique et enfin au français dans l’univers numérique.
« On a près de 250 experts et intervenants qui vont se partager plus de 80 activités à l’intérieur de la semaine. Nous avons un format innovateur d’animations pour éviter les grandes conférences endormantes », ajoute M. Audet.
En plus de la médiatisation de l’événement, l’aspect culturel du forum est resté ouvert au public et aux touristes de la région. Des scènes ont été aménagées un peu partout dans la capitale québécoise et des artistes de renommée internationale, dont le slammeur Grand Corps Malade, se sont produits.
« Le forum c’est aussi une grande fête culturelle francophone! », souligne le commissaire général.
Cette semaine de consultation ne sera certainement pas vide de conclusions et ces dernières se font déjà attendre un peu partout au pays.
« J’ai hâte de voir les résultats et les propositions qui ressortiront du forum », avoue Benoît Boutin, directeur général du Secrétariat aux affaires francophones des TNO.
Ce dernier a participé au Sommet de la Francophonie qui s’est tenu en mai et se dit très intéressé par les discussions qui se déroulent à Québec présentement.
« Le forum est une vitrine de la francophonie à l’international. Faire la promotion de la langue française, de quelque façon que ce soit, est toujours positif », mentionne-t-il.
M. Boutin croit qu’il y aura nécessairement un impact de cette rencontre sur la francophonie dans le Nord.