le Vendredi 18 juillet 2025
le Jeudi 26 juillet 2012 16:48 Culture

Folk on the Rocks Franco-décibels

Folk on the Rocks Franco-décibels
00:00 00:00

Des groupes de partout au Canada, même d’aussi loin que la Caroline du Nord, ont joué au Folk on the Rocks. Mais le groupe Tricot Machine était l’unique prestataire de chansons en français.

Les 19, 20, 21 et 22 juillet se tenait l’événement annuel le plus couru en capitale ténoise. La foire nordique de la musique Folk présentait sa 32e édition et comme chaque année, la programmation plaisait à tous les goûts.
Cinq milles festivaliers ont pilé le sable durant cette fin de semaine musicale, où tout était accordé à la seconde près pour que cette année encore, l’événement soit un succès. La météo qui a été favorable les quatre jours a permis à tous les artistes de faire connaître leurs différents styles musicaux.Tout au long des festivités les groupes se sont succédés sur les six scènes installées pour l’occasion. À quelques reprises, certains artistes ont pris part à des ateliers musicaux, mélangeant les divers talents vocaux et instrumentaux.

Peu nombreux, mais à la hauteur!
Les francophones et les autres festivaliers de Yellowknife ont eu la chance de voir et d’entendre un seul groupe québécois francophone : Tricot Machine. D’autres formations comprenant des artistes francophones, Ohbijou, Grey Gritt ou Timber Timbre, n’ont toutefois pas chanté de chanson en français.
La venue du duo québécois a été possible grâce au partenariat entre l’Association franco-culturelle de Yellowknife (AFCY) et Folk on the Rocks. L’AFCY a coproduit la soirée de vendredi et n’a malheureusement pas pu présenter le spectacle de Matthieu Beaumont et Catherine Leduc dû à un contretemps d’avion. La directrice générale de l’Association, Marie Coderre, mentionne que : « l’important a été de ne pas annuler la soirée et que tout a bien été ». Les membres d’Ohbijou ont offert une performance pour remplacer Tricot Machine. Cette soirée pour les enfants nommée warm the rocks fut une belle visibilité pour la francophonie et proposait des chants de gorge par deux femmes inuites, Timangia Petaulassi et Qauna Mikkigaq, ainsi qu’une prestation de Washboard Hank &The Corn Pickles.

Fiers d’avoir participé!
Le couple québécois qui était de passage pour offrir trois spectacles lors du festival a aimé participer à l’événement : « On est pas mal contents d’être ici, ça fait longtemps que l’on rêve de venir à Yellowknife et d’être invités au festival, c’est un honneur. » La chanteuse décrit l’ambiance sur le site comme étant « super ». Elle ajoute que l’endroit est magnifique, qu’ils sont bien traités et qu’ils mangent bien. Catherine confie n’avoir rien de plus à demander. Même si le public était majoritairement anglophone, cela n’a pas empêché Tricot Machine d’avoir du plaisir sur la scène : « C’est particulier parce que les gens ne comprennent pas toutes les paroles, mais aiment le côté musical ». Matthieu Beaumont dit que « ça prendrait plus de musique francophone hors Québec dans ces événements ». Les Québécois étaient contents de retrouver quelques personnes qui parlaient la même langue qu’eux et de pouvoir s’y identifier. Tricot Machine espère se faire réinviter aux Territoires du Nord-Ouest.
Le groupe de Montréal Timber Timbre qui en était aussi à leur premier Folk on the rocks a mentionné avoir aimé son expérience. Simon Trottier, qui joue de l’autoharpe (petite cithare avec un boitier en bois) et de la lap steel guitar (guitare jouée apposée sur les genoux), dit que son trio serait prêt à revenir jouer avec d’autres groupes n’importe quand.