Pas de larmes pour le dernier jour du camp de vacances francophone à Hay River, le vendredi 17 août. Cependant, les jeunes auront beaucoup de souvenirs et d’histoires à raconter à la rentrée.
Sous les chauds rayons de ce soleil du mois d’août prenait fin l’édition 2012 du camp de jour francophone de Hay River. Près d’une dizaine d’enfants ont dit au revoir aux animatrices et amis, pour une dernière journée à la plage. Le moral n’a pas été abîmé par les éventuels départs. Le sourire aux lèvres, les jeunes ont profité du sable et de l’eau rafraîchissante du Grand lac des Esclaves. C’est tout de même le cœur un peu serré que les enfants se sont remémorés leurs meilleurs moments de l’été.
« Je suis un peu triste que le camp se termine. Mon activité préférée a été de faire un film et d’être déguisée en dinosaure. J’ai aussi hâte de recommencer l’école », raconte Mia Steinwand.
Une panoplie d’activités
En effet, les deux animatrices du camp, Catherine Salvas et Édith Vachon-Raymond, n’ont pas chômé durant la période estivale afin d’offrir aux jeunes des activités diversifiées, amusantes et en français.
« Nous avons fait du canot, beaucoup de cuisine santé, nous sommes allés à la plage. Cette semaine nous avons même tourné un film avec notre personnage qui nous a suivis tout l’été, Itor Lamoppe, un savant fou qui voyage dans le temps », explique la coordonnatrice du camp, Catherine Salvas.
La jeune Québécoise a bien aimé son séjour nordique, qui lui a permis de faire beaucoup de plein air. Elle gardera assurément de bons souvenirs de son été.
« Je vais me souvenir de tous les petits moments où les jeunes ont découvert quelque chose de nouveau, de voir la petite étincelle dans leurs yeux », dit-elle.
Elle souhaite d’ailleurs revenir l’an prochain pour revoir la ville de Hay River et les membres de la communauté francophone.
Première saison dans le Nord
Les jeunes sœurs Gagnon, Andréanne et Emma, auront elles aussi de quoi raconter à leur famille éloignée. Les fillettes sont arrivées du Nouveau-Brunswick en plein cœur de l’été.
« J’ai été surprise de voir qu’il y avait une piscine et une plage ici. Je ne pensais pas qu’il y aurait une plage parce qu’à Grand-Sault, (sa ville d’origine) qui est une ville un peu plus grande qu’ici, il n’y avait pas de plage », mentionne Emma Gagnon.
Les filles se sont déjà fait plusieurs amis et ont hâte de rencontrer les autres élèves de leur future école, l’école Boréale.