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le Jeudi 19 septembre 2013 13:48 Francophonie

FFT De bonnes nouvelles pour la Fédération franco-ténoise

FFT De bonnes nouvelles pour la Fédération franco-ténoise
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Patrimoine Canada donne une réponse favorable aux demandes financières de la FFT

Après avoir vu ses activités ralenties sinon mises en danger par les remaniements administratifs du gouvernement fédéral, la Fédération franco-ténoise (FFT) peut enfin reprendre son rythme et même consolider son réseau associatif.
C’est un Léo-Paul Provencher en grande partie soulagé à qui nous avons parlé mercredi matin. Le directeur général de la FFT venait en effet d’apprendre, informellement, que le gouvernement fédéral, par le biais de Patrimoine Canada, lui accordait une importante aide financière pour travailler avec les collectivités et développer ses activités. Le montant accordé n’est cependant pas à la hauteur de ce qui était demandé, il faudra encore attendre pour engager à temps plein des agents de développement dans les collectivités de Hay River, d’Inuvik et de Fort Smith, mais cela pourrait ultérieurement se faire. L’heure est à l’optimisme pour Léo-Paul Provencher et la Fédération.
Administré par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, le Programme de développement culturel et communautaire (PDCC) était une des ressources primordiales du réseau associatif franco-ténois. Or, le PDCC faisait partie intégrante du plan stratégique du GTNO lié à l’Accord de coopération Canada-Territoires du Nord-Ouest relatif au français. Cet accord avait pris fin le 31 mars 2013 et depuis, la poursuite des activités de la FFT était dans une zone nébuleuse.

Démarches et besoins
« Nous avions ensuite demandé 500 000 $ à Patrimoine Canada pour la suite des opérations, rappelle le directeur général de la FFT, Léo-Paul Provencher, et nous avions eu une réponse négative. On nous avait renvoyés au gouvernement territorial, où la sous-ministre aux langues officielles, Gabriela Eggenhoffer [ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Formation] nous a reçus avec beaucoup d’écoute. Elle a transféré le message à son homologue du fédéral, Daniel Jean. » Il n’est pas inutile de signifier qu’il est dans l’intérêt du gouvernement territorial d’appuyer les démarches de la FFT; la viabilité de l’organisme est inscrite dans le Plan stratégique sur les communications et les services en français et est assortie d’une obligation légale pour celui-ci.
La FFT aurait aimé avoir davantage de budget afin d’engager des agents de développement dans les collectivités énoncées plus haut. « Ça nous prend des piliers à temps plein pour développer les activités et mobiliser les gens, explique Léo-Paul Provencher. Autrement, il n’y a personne lorsqu’on fait des assemblées, et ça devient difficile de consulter les gens pour avoir du feedback sur nos services, pour savoir ce qu’ils veulent. Il y a huit ans déjà, nous demandions de l’argent pour engager des agents. » Cependant, les pourparlers informels que Léo-Paul Provencher a eus avec Patrimoine Canada lui laissent croire que des fonds seraient disponibles pour assurer une meilleure présence associative francophone à Hay River, Inuvik et Forth Smith.
Rappelons que la Fédération franco-ténoise célèbre en 2013 son 35e anniversaire.