le Mercredi 30 avril 2025
le Jeudi 30 janvier 2014 12:06 | mis à jour le 20 mars 2025 10:39 Politique

Transfert des responsabilités Bevington dubitatif

Transfert des responsabilités Bevington dubitatif
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Oui au transfert des responsabilités, non au super office
 

En entrevue à Radio Taïga, le député néo-démocrate de Western Arctic, Dennis Bevington, a indiqué qu’il ne savait pas encore s’il allait voter en faveur du projet de loi sur le transfert des responsabilités, s’il est présenté en Chambre des communes tel qu’il est aujourd’hui.
Dennis Bevington est en faveur du transfert des responsabilités, mais s’oppose radicalement aux modifications proposées à la Loi sur la gestion des ressources dans la vallée du Mackenzie. « C’est un temps très difficile pour moi en tant que politicien, a-t-il avoué, je pense n’avoir jamais été dans une situation aussi conflictuelle. Est-ce que je devrais m’opposer symboliquement, de sorte que les gens dans le futur savent que nous avions besoin de faire quelque chose de différent? J’ai besoin des conseils de mes électeurs. »
En attendant, le député de Western Arctic consultera ses collègues du parti néo-démocrate afin de trouver une manière efficace de proposer des amendements au projet de loi, qu’il considère comme une énigme, et qui troque la régionalisation pour la centralisation. « Le gouvernement du Canada veut un système de réglementations qui ressemble à celui de l’Alberta, note Dennis Bevington, et la plupart des gens des TNO ne veulent pas ça. Même la Chambre des mines des TNO et du Nunavut est très réticente à soutenir le projet C-15. Ses représentants ont déclaré que pour eux, les offices fonctionnaient très bien. »
Mercredi à la Chambre des communes, Dennis Bevington a rappelé que les gouvernements des Gwich’in, du Sahtu et des Tlicho avaient promis qu’ils emploieraient toutes les avenues possibles pour combattre les changements proposés. « La mise en place d’un office unique, avait-il précédemment déclaré à Radio Taïga, se passe de manière vraiment unilatérale et très autoritaire. Si on prend en considération toute la jurisprudence sur les consultations [avec les Premières Nations], ça laisse croire que des avocats pourraient ferrailler longtemps sur le sujet. »