Jamais on a vu un gouverneur général, ou un de ses sbires provinciaux, les lieutenants gouverneurs, refuser d’entériner une loi passée par un gouvernement élue démocratiquement.
Alors j’ai un peu rigolé en lisant la réponse de la reine Elisabeth au chef de la nation dénée quant au respect des droits issus par le gouvernement canadien. Le traité 11 a été signé entre la couronne britannique et les nations au début du siècle dernier. On comprend le raisonnement du chef Bill Erasmus. Les droits autochtones ont été établi par la couronne britannique et voilà qu’un siècle plus tard un gouvernement canadien, nouveau récipiendaire des pouvoirs de gestion de la couronne britannique au Canada, essaie de renverser ces ententes entre peuples égaux.
La réponse de la reine reflète bien l’état et la place de la couronne britannique au Canada et dans le monde : une institution qui n’a plus de raison d’être et qui ne sert absolument à rien, sauf à vendre des magasines à sensation que s’arrachent des petites personnes avides de sensations fortes et friandes d’information sur les artistes et les starlettes.
Je crois que les premières nations du Nord auront plus de succès si elles appuient leurs demandes sur les garanties constitutionnelles données aux peuples autochtones lors de la dernière révision de la Constitution.
Encore chanceux qu’elle ne lui ait pas dit d’aller manger de la brioche.
Éditorial Quand une reine t’envoie promener
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