L’Ouest et le Nord ont été les destinations privilégiées ces dernières années au sein du Canada économique. Une décennie d’investissement et d’utilisation des ressources naturelles. Aux TNO, ce sont des mines qui ont débuté leur exploitation, des projets d’explorations qui ont sillonné le territoire, et des millions de barils de pétrole qui ont continué de couler vers Zama en Alberta.
Durant cette décennie, on a aussi vu la fermeture de certaines opérations, des embryons d’exploitations qui n’ont pas donné vie, et des eldorados qui ne trouvent pas leur place au soleil.
Les efforts dirigés vers le secteur minier par des organismes tels que le CDÉTNO ne font que révéler le besoin pour le gouvernement de renouveler l’offre et l’intérêt des investisseurs pour les ressources naturelles ténoises. La vague est passée, maintenant il faut nager pour ne pas se retrouver dans le creux de la prochaine.
Mais les investisseurs peuvent également faire comme l’Université Wilfrid Laurier qui ouvre sa première antenne universitaire à Yellowknife et miser sur le Nord pour autre chose que l’exploitation minière. La recherche et l’éducation, ça peut mener peut-être plus loin que le fond d’une galerie d’une mine souterraine.
Au lieu de nager pour rattraper ces vagues huileuses, on peut se construire une planche adaptée aux nouvelles énergies, et profiter des nouveaux courants pour surfer d’autres opportunités. Éviter le ressac, qui a beaucoup fait avancer notre canot, mais nous a aussi plusieurs fois fait chavirer.