Le gala de danse multiculturelle a réussi un coup de maître en faisant perdurer l’esprit du gala de danse de salon tout en révélant les nouvelles identités de la mosaïque culturelle ténoise. L’énergie démontrée durant le spectacle a non seulement plu à l’audience, mais s’est avérée être un outil d’intégration communautaire.
Une intégration à sens inverse. C’est-à-dire que c’est la majorité qui a été invitée à profiter du plaisir des cultures moins représentées. À en croire les applaudissements dévoués à l’engouement des participants, le public a fait plusieurs découvertes, ce samedi soir.
Le groupe devant la présentation de Bhangra a d’ailleurs lancé un message de partage et d’inclusion alors qu’il espère mettre sur pied des ateliers de danse ouvert à tous.
Au niveau musical également, la fête post spectacle a bien relayé l’enthousiasme des Yellowknifiens à une diversité musicale autre que nord-américaine.
Danser sur la lambada, du Raï ou de la musique punjabi ne fait pas habituellement partie du night life ténois. Pourtant quel plaisir de gesticuler autrement que tout seul dans son coin!
Félicitations pour ces couleurs locales qui s’expriment et ses talents qui se perfectionnent. Le fait que ce soit les recettes d’une fête qui bénéficient au centre de dégrisement est toutefois ironique, malgré que dans plusieurs cultures résonne encore le fameux dicton : sans alcool, la fête est plus folle.