De l’Ukraine au Congo, la géogastronomie sera bien servie à Allain Saint-Cyr.
C’est à la convergence de l’art culinaire et de la géographie que nous convient le chef Étienne Croteau et la CSFTNO, samedi le 16 juin, à l’occasion du souper gala Francophonie du monde. Le divertissement et l’engagement communautaire seront aussi au menu, puisque les fonds récoltés serviront à financer les nouveaux locaux de l’école Allain St-Cyr.
En cinq services, c’est tout autant de pays que les convives auront l’occasion de déguster. En plus de quatre pays francophones, soit le Canada, le Congo, le Sénégal et la France, l’Ukraine est aussi représentée avec l’emblématique bortsch qu’on servira en entrée.
La soupe sera suivie par un madescu, ce plat congolais constitué pour l’essentiel de haricots blancs et de pattes de porc saupoudrés d’herbes, d’ail et de cumin.
La secrétaire de l’école Allain St-Cyr, Mama Sylla, a suggéré une recette de son pays natal, le Sénégal: le Tiebu Dene, un riz au poisson et tamarin. C’est la première fois que le Chef Étienne Croteau cuisine ce mets, mais il n’en souhaite pas moins des commentaires positifs de son inspiratrice.
Un banquet prétendant à la représentation de la francophonie ne saurait faire l’économie de la France, qui occupe une place de prédilection sur le podium de la gastronomie internationale – et dont le registre gargantuesque de recettes pourrait fournir les repas d’un an sans que le même mets soit resservi deux fois. Le 16 juin, cousin du coq gaulois, ce sera un poulet chasseur au vin blanc, tomates et champignons qui régalera les tablées.
Étienne Croteau présentera brièvement les plats qui seront proposés et d’autres convives parleront des pays d’où ils viennent. La consultante Sylvie Francoeur annonce aussi d’autres présentations surprises, des jeux et un tour guidé du nouveau gymnase et de ses locaux.
Le repas se conclura par un gâteau aux fèves de Tonka, avec butterscotch et noix de Grenoble à l’érable.