Alexandre Assabgui se refait la Course des régions pancanadienne.
Après avoir réalisé Dodo lors de la Course des régions pancanadienne 2016, Alexandre Assabgui récidive avec un second court-métrage, qu’il dit être à la croisée de plusieurs genres, dont l’humour et le drame.
« C’est dans un autre genre que mon film précédent révèle le réalisateur, mais tout aussi éclaté et absurde. »
Il ne nous est pas permis de révéler quoi que ce soit sur l’histoire, mais on peut tout de même dire qu’elle creuse dans le sol des TNO, auxquels elle est intimement liée.
Générique
Ne travaillant pas à temps plein pour l’instant, Alex Assabgui apprécie pouvoir se consacrer sans entrave à son projet. Sa genèse a été plus fluide que celle de son court-métrage précédent, accompagné d’un lot d’angoisses. « J’avais l’idée finale, le punch, explique Alex Assabgui, et j’ai développé le film à l’envers à partir de là. »
« Le tournage se passe bien, ajoute-t-il, c’est un beau projet rassembleur, les gens sont motivés et généreux de leur temps. Ça me donne de l’énergie et ça me donne confiance dans le projet. […] Je me suis enlevé beaucoup de poids des épaules en déléguant le travail de postproduction, qui peut être éreintant. »
Plusieurs personnes de la première production se sont associées au projet. Carole Monnet qui jouait une patronne un brin furax dans Dodo est passée de l’autre côté de la caméra, devenant aide-réalisatrice et chargée de la logistique. Tout comme Catherine Barlow qui incarnait la dulcinée de Dodo, et qui a participé à cette nouvelle production en tant qu’artiste-accessoiriste. Maxence Jaillet qui tenait la caméra en 2016, a fait la démarche inverse et se retrouve à l’écran en compagnie de Stéphanie Vaillancourt dans le rôle-titre, de Diego Toledo, Jimmy Gagné, et Yves Lécuyer.
Curieusement, Alexandre Assabgui fait le montage au fur et à mesure du tournage. « Il ne me reste que quelques plans à tourner, dit-il, les plus complexes et les plus intéressants visuellement. »
Le film de près de sept minutes doit être présenté au Théâtre Granada à Sherbrooke au Québec le 25 octobre, et diffusé à UnisTV en 2019. M. Assabgui aimerait le présenter dans différents festivals. Il n’y a pas de plan actuellement pour que le film soit montré aux TNO.