le Dimanche 20 avril 2025
le Jeudi 2 avril 2020 20:37 | mis à jour le 20 mars 2025 10:40 Santé

COVID-19 Un 2e cas aux TNO

COVID-19 Un 2e cas aux TNO
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Un second cas de COVID-19 a été dépisté aux TNO. L’annonce en a été faite en point de presse le mercredi 1er avril.
Il s’agit d’un résident d’Inuvik. Cette personne aurait ressenti des symptômes cinq jours après son retour de Colombie-Britannique.
Selon l’administration de la santé publique, la personne atteinte se porte bien et ne montrerait aucun symptôme nécessitant une hospitalisation. Toutes les personnes qui résident avec elle sont en isolement depuis le 21 mars.
L’administration de la santé publique mène actuellement une enquête pour s’assurer de retracer toute personne TNO qui aurait pu être en contact avec cet individu.
L’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Kamie Kandola, a également fait une mise à jour sur l’état de santé du premier cas répertorié, annoncé le 21 mars. La personne atteinte est en rémission et on souligne que toutes les personnes répertoriées qui ont été en contact avec elle ont reçu des résultats de tests négatifs.

État d’urgence sanitaire reconduit
La Dre Kandola a par ailleurs annoncé la reconduction de l’état d’urgence sanitaire pour deux autres semaines. Tout porte à croire que les mesures seront reconduites au terme de cette période.
Questionnée sur les suites de l’état d’urgence sanitaire et sur un éventuel assouplissement des mesures de distanciation sociales si la situation devait se stabiliser aux TNO, la Dre Kandola a déclaré qu’il ne fallait pas s’attendre à un relâchement des mesures avant au moins quatre semaines.
Même si la situation peut paraitre stable aux TNO, l’administratrice en chef de la santé publique garde un œil sur la situation nationale et mondiale qui continue de prendre de l’ampleur.
« Tant et aussi longtemps que les cas augmentent au Canada, et nous n’avons pas atteint le sommet de la courbe, même si nous n’avons toujours que deux cas [aux TNO], on ne pourra toujours pas relâcher nos mesures de santé publique, indique Dre Kandola. Nous suivons ce que fait le Canada. Si le Canada atteint son sommet et parvient à aplatir la courbe, et qu’on vit au pays une décroissance des nouveaux cas, nous pourrions considérer assouplir les mesures. Mais ce ne sera certainement pas dans les quatre prochaines semaines. »

L’accent sur la prévention
Dre Kandola a également réitéré ses préoccupations entourant le non-respect des directives d’éloignement social. Plusieurs rassemblements extérieurs auraient été observés malgré l’interdiction en cours.