Un autobus de retraités qui prend sa retraite, c’est une belle ironie. En fait, c’est surement la démarche corporative de la maison de retraite qui a poussé cette transition avant que le véhicule pète une durite comme le diraient les Français. Tout comme pour l’autobus, une maison de retraite veut offrir aux personnes âgées, un endroit où vivre où socialiser, mais impose également un lâcher prise de son engagement dans la vie active, des bons services rendus. On veut qu’un individu puisse profiter du temps qui passe, alors qu’il n’est plus soumis aux stress de la grande roue qu’il a poussée toute sa vie.
Le futur a déjà été prédit, la population sera vieillissante aux TNO comme ailleurs au Canada.
Il y a la vague actuelle des retraités, ou semi-retraités, ou ceux qui ne veulent pas s’arrêter qui fait grossir les nombres. La dure réalité est qu’il y a de moins en moins d’enfants qui naissent. Moins d’enfants, moins de personnes pour veiller sur nos ainés. Les Ténois vont vouloir se retrouver et se sentir entourer. Il faut davantage de logements pour les regrouper, car ils auront de moins en moins de gens sur qui compter. Le projet de construction de la maison de retraite Avens tombe à point. Toutefois, comme le directeur des opérations le dit, le terrain a été préparé depuis des années. 10 ans que ce terrain de roche prend le rythme des saisons à découvert. Il y a parfois des priorités qui sont recalées, et cet agrandissement en est visiblement un exemple.
Néanmoins, c’est la persévérance qu’il faut souligner. Cet agrandissement est existentiel pour plusieurs, bravo de le concrétiser.