le Dimanche 20 avril 2025
le Jeudi 24 septembre 2020 16:18 | mis à jour le 20 mars 2025 10:40 Francophonie

Association franco-culturelle de Yellowknife Maxime Joly, nouveau directeur général

Association franco-culturelle de Yellowknife Maxime Joly, nouveau directeur général
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Après une longue période sans direction, ni salarié à temps plein, l’association franco-culturelle de Yellowknife (AFCY) a enfin trouvé un directeur général. Il s’agit de Maxime Joly, ancien directeur de l’Association des francophones du Nunavut (AFN) pendant trois ans, de 2015 à 2018. De retour dans le Nord après avoir vécu au Québec quelque temps, le futur visage de l’organisme reprend un poste bien solitaire, malgré le soutien d’un conseil d’administration constitué récemment, en juin dernier. La perspective ne semble pourtant pas l’effrayer et, pour le moment, il semble bien prêt à se retrousser les manches pour la communauté.

En quoi votre expérience au Nunavut, à la tête de l’AFN, vous sera-t-elle utile à l’AFCY ?

Quand je suis arrivé [à l’AFN], il n’y avait pas de direction générale. Il y avait beaucoup de travail et c’était très stimulant. Au terme de mes trois années, il n’y avait plus de dettes, une équipe était en place, ça allait beaucoup mieux. […] Évidemment, ce n’est pas le fruit que de mes efforts, mais du travail collectif du conseil d’administration, de l’équipe et du soutien de la communauté.

La situation ici est différente quand même, parce que les organismes ont leur propre indépendance, la communauté francoténoise est à un autre stade de développement […] Cependant, ce sont des situations similaires, dans le sens où ces deux organisations ont besoin d’un second souffle.

 

Selon vous, quels seront les défis à relever au cours de cette première année à la tête de cet organisme en pause depuis quelques mois ?

C’est sûr qu’il y a une phase de rattrapage inévitable. Avec le manque de transition exécutive, étant données les circonstances, il va y avoir une petite phase d’adaptation. […] Quiconque prend les rênes d’une organisation durant ce moment historique [la COVID-19] navigue un peu dans un certain inconnu. On ne peut pas faire comme si de rien n’était.

Je vais surtout profiter des prochaines semaines pour sonder la communauté, prendre le pouls […] pour la programmation que nous allons mettre en œuvre au 1er avril 2021 jusqu’au 31 mars 2022. […] Il faut ramener les troupes, ça va être une période de rapides consultations, on va faire une demande de subvention et on va viser haut […] Je ne vais pas me limiter quant au potentiel d’activités sous prétexte qu’il y a une pandémie. Si elle persiste, on va se conformer et faire ce qu’il faut faire.

 

Peut-on s’attendre à des évènements culturels avant la fin de l’année 2020 ?

Je ne veux pas dire qu’on ne fera rien […] S’en vient un festival de chanson en novembre […]. Il est encore trop tôt pour annoncer quoi que ce soit, mais on a cet évènement à livrer. Ensuite, je ne crois pas qu’on ait de grands engagements auprès de nos bailleurs de fonds, mais il n’y a rien qui nous empêche de faire un piquenique, un feu, des activités à l’extérieur et de sonder la communauté pour voir ce que les gens veulent faire […] Je n’entends ménager aucun effort pour faire passer le message et motiver les gens à s’impliquer et à faire entendre leurs idées.