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le Jeudi 12 novembre 2020 16:42 Société

9-1-1, un service en demande

9-1-1, un service en demande
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Un an après sa création, le rapport annuel du service d’urgence a été publié.

C’est plus de cinquante ans après l’invention du célèbre numéro d’urgence que le 9-1-1 est devenu disponible aux TNO. Le service est offert depuis le 4 novembre 2019, dans les 33 collectivités du territoire.

Une année après sa mise en service, le premier rapport, 2019-2020, a été publié. Pour amorcer ce compte-rendu, la ministre des Affaires municipales et communautaires, Paulie Chinna, a adressé ses remerciements aux équipes responsables de sa mise en place.

« Un travail et une collaboration importants ont été mis en place pendant deux ans pour faire du 9-1-1 des TNO une réalité, a-t-elle expliqué. Une nouvelle législation a été instaurée, un centre d’appels d’urgence a été établi, une équipe a été recrutée et entrainée, et le service a été mis en ligne. »

Plus de 6000 appels en 5 mois
Au total, depuis son lancement en novembre 2019 jusqu’au 31 mars (fin de l’exercice financier), le service a enregistré 6322 appels, incluant 4431 appels pour des urgences et 1891 appels de renseignements divers.

Sur l’ensemble des appels la grande majorité (57 %) concerne la GRC et seulement 2 % le service des incendies.
Du côté des couts liés au service, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a finalement déboursé « un peu plus de 1,7 million $ », selon le rapport. À l’origine, le budget alloué était de 1,45 million $.

5 appels en français
Le service est offert à la fois en anglais et en français, mais également aux personnes malentendantes. De plus un service d’interprétation en langues autochtones est disponible.

Sur la totalité des appels reçus, seulement cinq ont été effectués en français, soit moins de 1 % des appels. Deux autres appels ont été logés en mandarin et ont pu bénéficier d’un service d’interprétation. Aucune autre langue autre que l’anglais n’a été employée auprès du standard.

Naissance au bout du fil
En feuilletant le rapport, une anecdote qualifiée de « très rare » est racontée : au cours d’un appel de service à la fin janvier, un des employés a aidé une femme à accoucher au bout du fil.

« Je ressens un grand sentiment de fierté après avoir aidé quelqu’un dans un moment stressant de sa vie durant lequel un bébé en bonne santé a vu jour », a déclaré le répartiteur, Christopher Moore, un diplômé de l’école Allain St-Cyr.