le Mardi 6 mai 2025
le Jeudi 4 février 2021 14:08 | mis à jour le 20 mars 2025 10:41 Éditorial

Mener la barque

Mener la barque
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À la reprise parlementaire, la première ministre, Caroline Cochrane, a mis la table pour des séances législatives qui seront accaparées par le coronavirus. «La protection de la santé et du bienêtre de nos résidents et de nos collectivités demeure notre plus importante priorité», a-t-elle déclaré dans son discours d’ouverture.

S’il est évident que nous ne pouvons pas ignorer la pandémie, la santé n’est pas nécessairement notre préoccupation la plus cruciale. Aux Territoires du Nord-Ouest, la pandémie n’a eu, jusqu’à présent, que très peu d’impact sur notre système de santé. C’est plutôt notre économie et notre tissu social qui font les frais des nécessaires mesures de santé publique. C’est donc cet aspect de la crise qui devrait être au centre de l’action politique du territoire.

Pour les travailleurs du secteur public, la vie a plus ou moins repris son cours. Du plexiglas a été installé entre les pupitres et il faut porter le masque dans les aires communes du bureau, mais sinon, on travaille à peu près normalement. Il en va autrement du secteur privé. Les petits entrepreneurs et ceux qu’ils embauchent sont toujours sur la touche. La fermeture des frontières a grandement réduit notre activité économique et ça fait mal. Dans certains secteurs d’activité, comme le tourisme, les conséquences sont désastreuses. Des entreprises vont fermer et d’autres mettront des années à se remettre. Des pans entiers de notre économie sont sur les genoux. Et chaque jour sans plan de relance creuse l’écart.

Or, lorsqu’on l’a questionné en ce sens, la première ministre s’est refusée à prendre des engagements clairs. Si la première priorité de ce gouvernement est bien le bienêtre des résidents et des collectivités, pourquoi alors hésiter à agir pour ceux qui sont les plus touchés par la crise?

Dans à peine plus d’un mois, nous marquerons un an de cette pandémie. Un an de frontières territoriales fermées, un an de vies chamboulées. Depuis le début, notre gouvernement et sa réponse apparaissent plus ou moins contrôlés par les décisions de la santé publique. Ceux que nous avons élus pour nous gouverner ne semblent pas prendre les décisions. Ils sont dominés par la situation et à la merci de la haute fonction publique.

Après un an, il serait temps que nos leadeurs reprennent les commandes. En présentant un plan de relance économique solide, le gouvernement de Caroline Cochrane a l’occasion de démontrer qu’il mène la barque.Mener la barque

À la reprise parlementaire, la première ministre, Caroline Cochrane, a mis la table pour des séances législatives qui seront accaparées par le coronavirus. «La protection de la santé et du bienêtre de nos résidents et de nos collectivités demeure notre plus importante priorité», a-t-elle déclaré dans son discours d’ouverture.

S’il est évident que nous ne pouvons pas ignorer la pandémie, la santé n’est pas nécessairement notre préoccupation la plus cruciale. Aux Territoires du Nord-Ouest, la pandémie n’a eu, jusqu’à présent, que très peu d’impact sur notre système de santé. C’est plutôt notre économie et notre tissu social qui font les frais des nécessaires mesures de santé publique. C’est donc cet aspect de la crise qui devrait être au centre de l’action politique du territoire.

Pour les travailleurs du secteur public, la vie a plus ou moins repris son cours. Du plexiglas a été installé entre les pupitres et il faut porter le masque dans les aires communes du bureau, mais sinon, on travaille à peu près normalement. Il en va autrement du secteur privé. Les petits entrepreneurs et ceux qu’ils embauchent sont toujours sur la touche. La fermeture des frontières a grandement réduit notre activité économique et ça fait mal. Dans certains secteurs d’activité, comme le tourisme, les conséquences sont désastreuses. Des entreprises vont fermer et d’autres mettront des années à se remettre. Des pans entiers de notre économie sont sur les genoux. Et chaque jour sans plan de relance creuse l’écart.

Or, lorsqu’on l’a questionné en ce sens, la première ministre s’est refusée à prendre des engagements clairs. Si la première priorité de ce gouvernement est bien le bienêtre des résidents et des collectivités, pourquoi alors hésiter à agir pour ceux qui sont les plus touchés par la crise?

Dans à peine plus d’un mois, nous marquerons un an de cette pandémie. Un an de frontières territoriales fermées, un an de vies chamboulées. Depuis le début, notre gouvernement et sa réponse apparaissent plus ou moins contrôlés par les décisions de la santé publique. Ceux que nous avons élus pour nous gouverner ne semblent pas prendre les décisions. Ils sont dominés par la situation et à la merci de la haute fonction publique.

Après un an, il serait temps que nos leadeurs reprennent les commandes. En présentant un plan de relance économique solide, le gouvernement de Caroline Cochrane a l’occasion de démontrer qu’il mène la barque.