Comment terminer cette année ? Une question qui semble existentielle, mais qui, pourtant, revient au moins une fois par an.
On pourrait faire l’état de la situation économique de Yellowknife et des Territoires du Nord-Ouest.
On pourrait évoquer l’accès aux services en français qui, bien que longtemps insuffisant, semble quelque peu satisfaire la majorité des francophones en 2023.
On pourrait évoquer les efforts de reconnaissance et de représentation des neuf langues officielles autres que l’anglais et le français.
Comment terminer cette année ?
On pourrait tout simplement espérer le meilleur, sinon espérer mieux. Sans en oublier le réalisme du monde qui nous entoure, nous autoriser à quelque optimisme.
Mieux que ce qui manque. Mieux que ce qui est. Espérer plus.
Encore plus de quiétude, plus de santé, plus d’occasions favorables, plus d’opportunité de réussite, plus de courage après l’échec, plus de représentation, plus de diversité, plus d’ouverture, plus de projets, plus de succès… la liste est interminable. Et pourtant c’est notre souhait et, si l’on m’autorise à flirter dangereusement avec un style qui relève de la chronique, permettez-moi cet écart personnel : c’est mon souhait, en tout et pour tout, pour toutes et pour tous.
Bonne fin d’année 2022 et meilleure année 2023 !