Agir n’est pas une option
Ou ne devrait pas l’être…
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément, dit l’adage.
Fort de cette maxime, la suite sera relativement courte.
Au moment de la mise sous presse de ces lignes, la journée nationale de la robe rouge, officiellement appelée Journée de la robe rouge est passée depuis près d’une semaine.
La plupart des robes rouges ont été enlevées des places publiques où elles étaient exposées, et les manifestations dans la rue n’existent plus qu’en photo. Les disparues, elles, le restent. Elles restent absentes, et la douleur de leurs proches reste présente.
Comme après chaque journée officielle, la frénésie et l’empathie s’estompent un peu chaque jour, et la routine reprend le dessus. La vie reprend son cours, jusqu’à la prochaine journée officielle, pire encore, jusqu’au prochain évènement malheureux qui viendra mettre en lumière les lacunes du système. Celles des dirigeants et dirigeants comme celles des dirigé.e.s.
Si cela est inévitable, gardons au moins dans un coin de la tête… dans un coin de l’esprit, une conscience commune. Une conscience qui pousse à agir.
Une conscience qui pousse à s’informer et à se souvenir. S’informer, également, pour pouvoir à son tour informer son entourage, les pousser à agir, c’est également agir. Donner, de son temps, de ses ressources, pointer dans la bonne direction, partager les différents services d’aides en place pour les femmes autochtones, celles disparues, mais aussi celles présentent, dont l’innocence et la sécurité ont été dérobées à travers des violences.
Il ne s’agit pas d’une journée. Agir ne devrait pas être une option.