Le théâtre de Bordeaux était connu en France comme un des meilleurs théâtres aux danseurs multiples et aux prestigieux maitres, parmi lesquels on compte Auguste Vestris, qui vient parachever l’apprentissage de Marius Petipa, entre 1835 et 1838.

Durant cette période, Année dans Marius est appelé à Nantes pour devenir un des principaux danseurs du corps de ballet du théâtre de Nantes. C’est là que Marius commence à composer de courts livrets chorégraphiques, parmi lesquels on retrouve La petite bohémienne et La noce à Nantes, des compositions basées sur sa perception des scènes et des thèmes locaux propre au romantisme.

En 1839, Marius et son père entament une tournée aux États-Unis avec une troupe française, pour y présenter des performances de danses à Broadway. À leur retour à Paris, Marius se produit sur scène comme danseur du corps de ballet du théâtre de l’Opéra de Paris, duquel son frère Lucien était devenu premier danseur.

À la suite de son succès, il retrouve son père à Bordeaux, qui était redevenu maitre du corps de ballet du théâtre de la Monnaie. Malgré le départ de son père en 1843, Marius Petipa y reste jusqu’en 1845 comme premier danseur. C’est à cette période qu’il compose les chorégraphies qui l’établissent comme un des meilleurs chorégraphes d’Europe. Parmi ces compositions, on retrouve La jolie bordelaise et Le langage des fleurs.

En 1844, à la suite de son succès à Bordeaux, il est engagé comme premier danseur du corps de ballet du Théâtre royal d’Espagne, situé à Madrid.

Depuis sa fondation en 1818, sous les ordres du roi Ferdinand VII, ce théâtre est la scène d’excellence des opéras et des ballets dans le monde hispanophone.

Marius y reste jusqu’en 1847. Pendant qu’il étudie la musique et les danses folkloriques espagnoles, il compose des chorégraphies qui représentent des scènes du folklore espagnol. Parmi ces compositions se trouvent L’Aventure d’une fille de Madrid, Carmen et son torero, ainsi que La perle de Sevilla.

C’est en 1847 que Marius Petipa quitte l’Espagne pour se rendre à Saint-Pétersbourg, pour devenir un des premiers danseurs du Ballet impérial, dont un des maitres n’est autre que Jules Perrot.

C’est là qu’il compose des chorégraphies pour des ballets complets.

Il commence par recomposer la chorographie d’une des œuvres fameuses de l’époque, Paquita, dont le compositeur de la musique est Édouard Deldevez, un compositeur français.