le Mardi 2 septembre 2025
le Jeudi 20 juillet 2023 13:10 Culture

PUBLIREPORTAGE – Folk, mais pas que ! Une sélection musicale diversifiée

PUBLIREPORTAGE – Folk, mais pas que ! Une sélection musicale diversifiée
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Photos par Cristiano Pereira et Giovanni Imidy

Ce fut une fois de plus une excellente édition du festival : il y a eu de bons concerts et aucune annulation, le public était de 3500 personnes par jour, il n’y a pas eu de problèmes et même la météo y a contribué.

Comme lors des éditions précédentes, Médias ténois a installé un studio sur le site et a diffusé en direct sur Radio Taïga. Le samedi et le dimanche, plusieurs artistes nous ont rendu visite et certains ont même joué en direct pour nos auditeurs.

Désirée Dawson : de la résidence à la scène de Folk On The Rock

Désirée Dawson nous a fait l’honneur d’inaugurer la nouvelle scène en direct de L’Allonge.

La première artiste à s’assoir dans notre studio improvisé a été Désirée Dawson, une chanteuse et compositrice de BC, qu’à l’automne de 2022 a remportée le programme de résidence d’artiste de Folk On The Rocks : elle a passé le mois de novembre à Yellowknife à collaborer avec des artistes locaux et animer des ateliers.

Elle est revenue et nous a dit qu’elle était ravie et impressionnée, « car je n’ai connu la ville qu’en hiver et c’est amusant de voir les différences ». Elle a profité de son passage à Folk on the Rocks pour présenter une nouvelle chanson qui a commencé à germer ici en novembre dernier.

« J’ai écrit une chanson intitulée Dancer sur le fait que je n’ai pas pu voir les aurores boréales, même en restant ici pendant un mois, parce qu’il y avait toujours des nuages. »

Pourtant, l’artiste ne se décourageait pas et, même si elle n’a pas vu les lumières, elle finit par trouver l’inspiration dans les récits enthousiastes qu’elle entend sur les cieux qui dansent. « Tout le monde me parlait des aurores boréales, alors j’ai pu ressentir un peu ce à quoi cette expérience pouvait ressembler, raconte-t-elle.

 

Brenden MacIntosh : son premier « vrai » FOTR

Brenden MacIntosh, peu de temps avant de se produire sur scène.

Un autre visiteur des microphones de Radio Taiga était Brenden MacIntosh, un artiste local, et probablement le musicien punk rock le plus connu de Yellowknife. Il est apparu souriant, mais un peu lent, l’air fatigué parce que la nuit précédente il avait distribué de l’électricité avec les guitares et ses amis jusqu’à 5 h du matin.

Il a rappelé qu’il n’avait que seize ans lorsqu’il a joué pour la première fois au festival. « C’était un concert à 9 h du matin et il y avait deux personnes qui regardaient », a-t-il fait remarquer en riant. Il se dit maintenant honoré et très heureux d’être de retour, car « il s’agit du plus grand évènement musical à Yellowknife, c’est donc très spécial de jouer ici ».

Il a profité de sa présence au Long Lake pour présenter de nouvelles chansons de son album, actuellement en cours de mixage et toujours pas de date de sortie confirmée.

 

MOOCH : entre Yellowknife et Montréal

La formation musicale MOOCH, dont un des membres, Ben Cornel, vit à Yellowknife.

Également très heureux de faire partie de l’affiche, le groupe MOOCH s’est aussi produit quelques jours auparavant sur une maison bateau, en plein grand lac des Esclaves, sous les yeux du public en canoë et kayak. Il s’agissait de Float On The Rocks, un évènement organisé par la communauté des house-boaters.

Le groupe est originaire de Montréal, mais l’un des membres vit à Yellowknife depuis trois ans. Comment peut marcher un groupe dont l’un des membres se trouve à des milliers de kilomètres ? L’explication est simple : « De ces jours, grâce à internet, Google Drive et toutes les technologies, il est très facile de partager des idées entre Montréal et Yellowknife pour faciliter l’écriture et l’enregistrement de la musique », a expliqué Ben Cornel. « Mais nous faisons aussi l’effort de nous retrouver pendant l’année pour jouer ensemble et écrire d’autres nouvelles musiques », a-t-il ajouté.

Avec un son dense et beaucoup d’espace pour des atmosphères sombres et délirantes, MOOCH navigue dans l’école de la musique psychédélique de nature plus lourde.

 

BuenRostro : du Mexique aux Territoires du Nord-Ouest

BuenRostro, formation originaire de Mexico, a proposé des sonorités lumineuses et festives.

La proposition du groupe BuenRostro était plus lumineuse et plus festive. Le groupe mexicain est apparu pour la première fois à Yellowknife, avec un statut particulier : c’était le seul groupe étranger au festival.

Les musiciens de la ville de Mexico ont expliqué qu’ils sont sur la route depuis une quinzaine de jours pour découvrir le Canada : ils ont déjà joué à Toronto et à Winnipeg et, après Yellowknife, ils reviendront en Ontario pour un concert à Ottawa.

La réaction du public canadien a été très positive, selon eux. « La musique que nous faisons est le résultat de la fusion de beaucoup de folklore mexicain et latino-américain. C’est une musique pour danser, pour faire la fête, et nous combinons tout cela avec du rock, du hip-hop, du reggae et de la salsa. »

 

Diamond Dino : pop, rock et autres influences

Diamond Dino, sur la nouvelle scène de L’Allonge, chez Radio Taïga.

De Whitehorse, dans le Yukon, est venu Patrick Hamilton, alias Diamond Dino. Lors du festival, outre deux concerts, le musicien a profité de l’occasion pour jouer en direct pour Radio Taïga. Sa musique s’appuie sur une base pop-rock pour rassembler une vaste mosaïque d’autres sensibilités.

« J’ai grandi avec de la musique toujours autour de moi », a-t-il raconté. Fils de musiciens, Dino a avoué que son père est un fervent partisan de country et bluegrass et qu’il est naturel que ces sons trouvent un écho dans sa musique. Il a ajouté que ses parents tenaient un bar à Whitehorse où l’on pouvait écouter de la musique en direct presque tous les soirs, « un lieu similaire au Gold Range ici. »

 

Pantayo : un quintette à ne pas manquer

Le groupe Pantayo, en compagnie de l’animateur Raphaël Hamel

Le studio de Radio Taïga sur le site du festival a également reçu la visite de Pantayo, un quintette de Toronto qui essaye de découvrir de nouveaux chemins de la musique traditionnelle du sud des Philippines. Elles construisent cette musique à partir d’une série de kulintang, un instrument qui n’est pas passé inaperçu. « C’est notre instrument principal et il y a une série de huit gongs métalliques alignés horizontalement avec les sons les plus graves à gauche et les plus aigus à droite. Il ressemble à un xylophone ou à un marimba, mais l’accordage est différent », ont-elles expliqué.