Comme le fait remarquer un représentant de la Société de conservation du Yukon , les compagnies minières et leurs actionnaires s’enrichissent pendant des années puis elles laissent de véritables désastres écologiques en héritage aux populations locales. Ce sont ces mêmes groupes d’exploitants de ressources qui devraient donc payer pour nettoyer les sites contaminés.
Le problème est que souvent ces compagnies, mises sur pied dans le but unique d’exploiter de bons filons, se retrouvent souvent déclarer faillite lorsque la mine n’est plus rentable. Il n’y a donc plus personne en mesure d’assumer les coûts de nettoyage.
Deux mesures permettraient de contourner ce problème. Une première mesure préventive consisterait s’assurer qu’à chaque année les compagnies minières soient obligées d’investir dans un fonds, particulier ou collectif, de réclamation des sites miniers abandonnés. Ces contributions devraient normalement tenir compte de l’état de préservation des différents mines. Toutes ne sont pas dans un état aussi déplorable que la mine Giant.
L’autre mesure serait plus punitive. Il s’agirait de prélever une cotisation obligatoire de toutes les compagnies minières actuelles pour payer le nettoyage de ces mines abandonnées. Après tout, le secteur minier fait souvent front commun dans ses représentations auprvès des gouvernements, notamment pour éviter les excès de réglementation, il pourrait aussi faire front commun pour payer la note résultant de cette absence de réglementation notamment en matière environnementale.