L’idée de construire un centre communautaire pour les francophones et francophiles de Yellowknife est lancée. Reste à voir s’il sera possible de trouver le financement nécessaire à sa construction.
L’idée de doter la communauté francophone de Yellowknife d’un centre communautaire a été lancée et a fait l’objet d’un consensus au sein des trois associations culturelles francophones des Territoires du Nord-Ouest et de la Fédération franco-ténoise.
«Ça fait longtemps qu’on souhaite pouvoir construire un tel centre à Yellowknife. En fait, ce serait un centre qui servirait le développement culturel, économique et communautaire de la communauté francophone», explique le directeur général de la FFT, Daniel Lamoureux.
Le projet est ambitieux. Le centre, dont la localisation fait déjà l’objet de spéculations, serait construit sur la 43e rue où se trouve l’ancien immeuble du ministère des Travaux publics. Il regrouperait à la fois des espaces de location, de divertissement et de travail pour la FFT, L’Aquilon et l’AFCY.
«Il faut que le centre devienne un incubateur d’entreprises francophones offrant une gamme de services permettant de s’autofinancer», indique M. Lamoureux.
Ainsi on y trouverait une grande pièce qui pourrait être utilisée à la fois comme salle de congrès, de projection cinématographique et de théâtre. On aimerait aussi mettre en place un café-internet, un magasin de produits «québécois» (sirop d’érable, vêtement Kanuk, etc.) et un centre de ressources (livres, disques, vidéocassettes). Enfin, une terrasse donnant sur l’ouest serait aménagée afin de pouvoir être utilisée été comme hiver.
Voilà pour le concept! Maintenant, reste à voir si la FFT réussira à trouver le financement nécessaire à la réalisation de ce projet d’envergure.
«Trouver du financement est toujours l’étape la plus difficile», ajoute M. Lamoureux.
On évalue que le coût de construction d’une telle bâtisse jouerait entre 1.6 et 2 millions de dollars.
Selon le directeur de la FFT, la construction d’un centre culturel est important pour entretenir le fait français hors Québec, renforcer l’identité culturelle et la survie de la langue ainsi qu’offrir la possibilité à la communauté francophone de se prendre en main en se créant une petite économie.