Quelle est votre stratégie concrète et immédiate pour bien loger la population ténoise ?
Un gouvernement conservateur dirigé par Pierre Poilievre éliminera la TPS sur toutes les nouvelles maisons de moins de 1,3 million de dollars, ce qui permettra aux acheteurs canadiens d’économiser jusqu’à 65 000 $. C’est une économie considérable, compte tenu du cout élevé de la vie et de la construction dans le Nord. À l’échelle locale, un gouvernement conservateur incitera les municipalités à accélérer la délivrance des permis, à libérer des terrains et à réduire les taxes et frais liés au logement afin que les maisons puissent être construites plus rapidement et à moindre cout. Nous libèrerons aussi des terrains en vendant des bâtiments et des terrains fédéraux pour construire davantage de logements. Ces politiques forment un plan concret et détaillé pour construire plus de logements pour les résidents du Nord et les Canadiens en général. Nous réduirons également le cout de la vie en diminuant l’impôt sur le revenu de 15 %. Plus d’argent dans vos poches signifie un plus grand pouvoir d’achat, des chèques de paie plus solides et une vie plus abordable.
Quelles actions concrètes comptez-vous prendre pour faire respecter les droits linguistiques des Franco-Ténois, tant dans les services fédéraux que dans l’appui aux organismes communautaires?
Il est important de reconnaitre la valeur de la culture et de la langue francophones dans les Territoires du Nord-Ouest. Je prends cela très au sérieux : j’ai même appris le français à l’âge adulte et je continuerai de m’engager pour soutenir la langue, la culture et la communauté franco-ténoise. Je plaiderai en faveur des services et des organismes communautaires essentiels à notre territoire, qui est riche sur le plan linguistique et culturel – une diversité dont je suis fier de faire partie.
Comment votre propre expérience – personnelle, professionnelle ou communautaire – vous a-t-elle préparé à comprendre et défendre les intérêts d’un territoire aussi vaste, diversifié et unique que les Territoires du Nord-Ouest?
Je suis né et j’ai grandi dans les Territoires du Nord-Ouest. Mon père a travaillé dans de nombreuses communautés de la région du Sahtu, et j’ai grandi dans des endroits comme Fort Good Hope, Norman Wells et Yellowknife. J’ai effectué toutes mes études, y compris le collège et l’université, dans les TNO. Ma mère a survécu aux pensionnats, et son héritage m’a marqué lorsque je travaillais en développement communautaire au sein d’Affaires indiennes et du Nord Canada à des moments clés pour le territoire. Le temps passé sur la terre à chasser et pêcher, ainsi que mes expériences dans les collectivités, m’ont permis de me connecter à ma propre culture autochtone et de découvrir la richesse des différentes cultures autochtones de notre territoire. Mes quatre enfants ont été élevés ici, et tous mes petits-enfants vivent également dans le Nord. Ma sœur et moi avons travaillé et réussi dans des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux au service des résidents du Nord. Je suis d’abord et avant tout une résidente du Nord. Ma vie est ici, ma communauté est ici, et mon peuple est ici. Je suis déterminé à représenter chaque personne qui vit ici et qui appelle ce territoire chez elle.
Quelles sont les intentions concrètes de votre parti pour le Nord canadien, et plus particulièrement pour les Territoires du Nord-Ouest?
Après une décennie de négligence de la part des libéraux en matière de défense du Nord, un nouveau gouvernement conservateur dirigé par Pierre Poilievre reprendra le contrôle du Nord canadien et contrera les menaces croissantes à la souveraineté et à la sécurité du Canada. Nous nous engageons à renforcer la présence militaire dans le Nord pour le protéger des menaces étrangères, en augmentant le nombre de brise-glaces, en établissant la première base de défense permanente dans le Nord depuis la BFC Alert, et en doublant la taille du 1er Groupe de patrouille des Rangers canadiens. Les conservateurs mettront en place une nouvelle règle « une demande, une fois » pour les projets de ressources. Un seul bureau, appelé Bureau des projets de ressources rapides, prendra en charge toutes les approbations règlementaires, à tous les niveaux de gouvernement. Il s’agira d’un guichet unique avec une seule demande et une seule évaluation environnementale par projet.
L’objectif sera de rendre une décision en six mois, avec un délai maximal d’un an. Cela apportera de la certitude aux entreprises, réduira les délais et permettra de commencer plus rapidement les travaux. Les habitants du Nord doivent pouvoir réaliser leur plein potentiel. Il est temps de ramener cela chez nous.