le Samedi 19 avril 2025
le Vendredi 15 janvier 1999 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Économie

Lueur d’espoir STTN/GTNO

Lueur d’espoir STTN/GTNO
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Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Nord (STTN) a proposé à ses membres, le 8 janvier dernier, de voter en faveur de la dernière convention collective proposée par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest.

Après l’érosion de leur revenu et une bataille légale coûteuse à l’égard de l’équité salariale, le STTN est satisfait de constater que les recommendations du médiateur ont été acceptées par le gouvernement des TNO.

«Nos membres ont attendu longtemps avant d’avoir droit à un processus de négociation juste et équitable. Ce ne fut jamais une option pour nous de signer une convention collective au détriment de l’équité salariale comme le demandait le gouvernement depuis plus d’un an», explique la présidente du STTN, Jackie Simpson.

Le médiateur a entre autres reconnu la demande du syndicat qui insistait pour que la nouvelle convention collective tienne compte des droits de tous les employés qui ont été payés inéquitablement pendant de nombreuses années.

Après de nombreuses années de salaire inéquitable, il aurait été facile pour le gouvernement de mettre de la pression sur les membres afin qu’ils signent une convention collective leur accordant une augmentation de salaire. Cependant, les membres ont fait savoir au Syndicat ainsi qu’au gouvernement qu’ils tenaient à protéger le droit des travailleurs affectés par l’inéquité salariale.

«Sans l’appui de nos membres, nous n’aurions jamais pu aller aussi loin dans le processus de négociation et apporter autant de changement à ce qui s’avérait être «l’offre finale» du gouvernement», a indiqué Mme Simpson.

La nouvelle convention collective, qui serait signée pour une période de deux ans, serait rétroactive au mois d’avril 1998. Elle accorderait un bonus de 500 $ pour les allocations de vie dans le Nord des années 1998 et 1999, permettrait la mise sur pied du Plan Hay ainsi que la création d’un Conseil de révision des emplois dirigé par un président indépendant. Enfin, la convention collective accorderait un minimum de 2% en augmentation de salaire à ses membres.