L’autre jour, on me reprochait, avec raison, d’avoir rendu public un commentaire avant que ce dernier ne soit publié. Je tiens immédiatement à m’excuser de ce faux pas qui n’a cependant pas été fait avec de mauvaises intentions.

Un point important soulevé dans la conversation concernait la politique éditoriale du journal et son impartialité. Il est bon ici de glisser un mot sur cette politique.

Le journal L’Aquilon est un journal « engagé », en ce sens que certains principes philosophiques, politiques et sociaux guident son contenu. D’une part, il est strictement interdit de publier des propos qui expriment des opinions discriminatoires ou racistes. De plus, L’Aquilon a pour mandat de supporter le développement de la francophonie ténoise et d’y contribuer. C’est dans ce contexte que nous opérons, tout en essayant de garder une impartialité face aux acteurs de la francophonie. Seul l’éditorial se veut l’expression subjective de la pensée prévalant au sein des institutions franco-ténoises, lorsque le sujet a déjà été abordé par ces dernières. Par contre, lorsqu’il s’agit de couvrir certains événements ou des polémiques, les journalistes le font en suivant les règles de leur profession. Ainsi, comme c’est le cas depuis le début de la poursuite judiciaire de la FFT, les décisions ne font pas l’unanimité et il y a de la grogne au sein de la population franco-ténoise.Cette insatisfaction trouve son écho dans le journal. Lorsque les avocats s’affrontent devant les juges, tant les avocats de la FFT que ceux des gouvernements ont l’oreille attentive de nos journalistes. Lorsque le commentaire sur l’incident du musée est arrivé, il a été reçu à bras ouverts.

On aime bien la polémique car cela stimule les débats et nous permet de démontrer notre impartialité. On aimerait que plus de gens s’expriment via le journal. On leur fera de la place!