La convention des employés du GTNO était échue depuis mars 2000. Les employés ont voté en faveur de la nouvelle entente, et la présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Nord (STTN), Georgina Rolt-Kaiser, s’est déclarée satisfaite du taux de participation des membres. Elle n’a toutefois pas voulu révéler le nombre d’employés qui se sont prononcés en faveur de l’accord.
« Je crois que c’est la première convention collective négociée depuis 1994. Par le passé, nous avions eu recours à un médiateur », déclare Georgina Rolt-Kaiser, en ajoutant que c’est la première augmentation salariale depuis plusieurs années.
Effectivement, les syndiqués recevront une augmentation salariale de 3,8 %, rétroactive au premier avril 2000. Il s’en suivra une seconde augmentation, de l’ordre de 2.5 %, en avril 2001. Les travailleurs verront leur allocation de vie dans le Nord hausser proportionnellement aux augmentations salariales.
La plupart des employés recevront leur augmentation de salaire, rétroactive au premier avril, sur leur paie du 2 février. Toutefois, certains travailleurs du secteur de la santé devront attendre jusqu’à la fin février. « Cela dépend de leur système de rémunération », affirme la directrice des relations de travail au GTNO, Sylvia Haener.
Les employés auront droit à un congé de maternité de 26 semaines (dont 12 payées par l’employeur) ainsi qu’à un congé parental de 26 semaines (dont 12 payées). Avant, les employés pouvaient obtenir un congé de maternité de 26 semaines, dont 17 payées, mais le congé parental n’était pas inclus dans la convention collective.
Un comité conjoint formé par des membres du GTNO ainsi que du STTN se penchera également sur la question des services de garde offerts aux enfants des employés. « Les ressources insuffisantes en termes de garde d’enfants sont autant de barrières pour les employés. Nous devons évaluer les besoins des employés dans chaque communauté », soutient la présidente du STTN.
Un autre comité veillera à la mise en OEuvre d’un plan visant la prévention et la gestion de situations violentes en milieu de travail. « Certaines professions, les infirmières et les travailleurs sociaux par exemple, doivent faire face à des situations de crise. Ils doivent recevoir une formation adéquate », souligne Sylvia Haener.