le Dimanche 20 avril 2025
le Vendredi 26 janvier 2001 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Francophonie

L’avenir de l’hebdo franco Conférence d’orientation de L’Aquilon

L’avenir de l’hebdo franco Conférence d’orientation de L’Aquilon
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Les 20 et 21 janvier dernier, huit personnes, dont les deux employés permanents du journal, se sont réunies à Blachford Lake Lodge, afin d’identifier les avenues possibles pour L’Aquilon, et ce, afin de mieux répondre aux besoins des lecteurs et de la population francophone des T.N.-O. Sur le plan financier

De ce côté, les revenus publicitaires sont à la hausse depuis les débuts du journal, atteignant un sommet inégalé en l’an 2000. Pour la première fois depuis sa publication initiale en février 1986, le journal a pu se permettre d’embaucher deux employés à temps plein en l’an 2000 et 2001. Avec des subventions annuelles tournant autour de 40 000 $ depuis 1994, et advenant l’augmentation des ventes publicitaires, le journal pourrait embaucher un troisième employé et ainsi produire un journal de 16 pages au lieu de l’actuel 12 pages. Cette possibilité a été abordée lors de la conférence d’orientation, qui se voulait une rencontre informelle.

Dans un avenir rapproché

Pour l’année à venir, on peut s’attendre à une prochaine campagne d’abonnement ainsi qu’à une tentative de rapprochement avec le Nunavut. Le directeur de L’Aquilon, Alain Bessette, souhaite explorer l’avenue d’une collaboration et d’une plus grande couverture des évènements se déroulant sur le jeune territoire.

Puisque plusieurs pigistes nous quitteront à l’été 2001, L’Aquilon souhaite recruter des remplaçants dans les communautés respectives de Fort Smith, de Hay River et d’Inuvik. Il semble donc que le recrutement et la formation de journalistes pigistes en région constituent des activités permanentes du journal.

Un point chaud a été débattu en lors de la rencontre : l’indépendance du journal. L’une des conclusions à cet égard concerne la perception de la population par rapport à l’indépendance du journal. « J’ai tenté de remettre les pendules à l’heure en indiquant que cette perception ne reflète pas la réalité. Mes journalistes ont toujours eu comme mot d’ordre de traiter l’information de façon impartiale », souligne le directeur du journal, Alain Bessette.

Lors d’un remue méninge, chacun des participants à cette conférence a déclaré comment il voyait le journal dans cinq ans. De façon générale, les gens désirent un journal plus diversifié, avec plus de chroniques s’adressant à un public précis, et qui reflète encore mieux les différents visages de la francophonie.

Nombre de lecteurs

Lors de la réunion, des discussions portant sur des stratégies afin de rejoindre davantage de personnes et d’étendre la diffusion du journal. Deux plaques tournantes de ces stratégies concernent l’offre d’un contenu qui capte l’attention et la distribution du journal à des endroits propices.