Le but de la réunion des Elles-Ténoises était d’établir un meilleur réseau de communication pour le groupe ainsi que de planifier un colloque territorial.
Réseau de communication
Le réseau de communication permettra aux femmes francophones des T.N.-O. d’échanger plus facilement les informations importantes : « Sans oublier le sentiment d’appartenance », a indiqué Sylvie Pelletier, représentante de Fort Smith. Toute femme francophone désirant communiquer des informations ou effectuer des demandes à d’autres femmes pourront le faire par l’entremise d’une personne contact dans leur région. Isabelle Robillard sera la personne à contacter pour Yellow-knife. Ann Church (Inuvik), Annick St-Germain (Hay River) et Corinne Blake (Fort Smith) sont les autres membres du Réseau de communication. Vous pouvez rejoindre ces personnes par le biais de vos associations francophones locales. Les informations seront ensuite affichées, publiées ou simplement annoncées aux femmes francophones de chaque région. Parmi le type d’information faisant l’objet de ce réseau, on compte les différents bulletins de liaisons ainsi que les offres de bourse en provenance des groupes féministes francophones canadiens. Les représentantes des Elles-Ténoises au Réseau national d’action éducation femmes (RNAEF) sont Nicole Loubert et Josée Morin. Pour sa part, Sylvie Pelletier de Fort Smith a été nommée lors de cette réunion pour représenter les Elles-Ténoises auprès de la Fédération nationale des femmes canadiennes françaises (FNFCF).
Colloque
Par ailleurs, Sylvie Pelletier a également accepté la responsabilité de piloter le groupe des Elles-Ténoises. « Je suis jeune, pleine d’énergie et de temps », a souligné Sylvie Pelletier. Elle sera notamment en charge de préparer le colloque territorial qui aura lieu à l’automne 2001. Elle s’entourera d’une équipe de bénévoles pour cette entreprise. L’estime de soi et le bien-être seront les thèmes qui guideront la préparation de ce colloque. Toute femme désirant s’impliquer ou donner ses idées, peut le faire par l’entremise de la personne contact de sa région ou directement en communiquant avec Sylvie Pelletier. De plus, si vous possédez un talent particulier qui pourrait s’insérer dans le cadre du colloque, veuillez nous en faire part le plus tôt possible. « Encourageons les forces de nos membres », a rappelé Sylvie Pelletier.
Au niveau régional, les femmes poursuivront leurs activités, mais à un rythme plus ralenti. En effet, le nombre de femmes francophones est restreint en milieu minoritaire. Il faut donc éviter de trop s’en mettre sur les épaules et conserver ses énergies afin de bien se préparer pour le colloque territorial.
Yellowknife
À Yellowknife, les femmes francophones se joindront aux femmes anglophones et participeront aux activités de la Journée internationale des femmes qui aura lieu le 7 mars. Ces activités seront annoncées dans les médias locaux. De plus, l’activité « Jardin communautaire » se poursuivra. « Les quatre terrains préparés l’an dernier seront prêts à cultiver vers la fin du mois de mai », a indiqué Sylvie Hayotte, responsable du projet. Les personnes intéressées seront informées au printemps des démarches à suivre par l’entremise de L’Aquilon. Une part des récoltes sera offerte à des organisations locales venant en aide aux femmes dans le besoin. Le reste se retrouvera sur vos tables.