Lors de la dernière réunion de la commission scolaire francophone de division, quelques parents se sont prévalus de leur droit d’assister à ces séances publiques.

Il n’est pas toujours facile comme commissaire scolaire de se présenter régulièrement à des réunions alors que les principaux intéressés, les parents, ne participent pas. Certains peuvent avoir l’impression de travailler seul. Il était donc intéressant de voir des parents rechercher plus d’information sur un sujet qui leur tient à coeur.

La présence de ces parents montre le dynamisme du milieu scolaire francophone alors que s’entament des discussions sur des sujets d’intérêts. Encore une fois dans la petite histoire des francophones des T.N.-O., les parents francophones se retrouvent à l’avant-scène, eux qui ont si souvent aidé à définir la lutte des francophones pour la reconnaissance de leurs droits constitutionnels.

Ce qui est également intéressant, c’est de voir à quel point L’Aquilon peut être instrumental pour soutenir ce dynamisme de la francophonie ténoise.

La création de la nouvelle commission scolaire francophone et sa mise en place graduelle se voient régulièrement attribuer une couverture privilégiée. Ce qui aide énormément pour effectuer ce boulot, c’est l’ouverture constante des commissaires face à nos demandes d’information. Avec cette collaboration étroite, il nous est donc possible d’informer convenablement les parents qui reçoivent presque tous le journal. De plus, lorsque le débat fait rage et que les idées fusent de toutes parts, c’est aussi le rôle de L’Aquilon de tenter de débroussailler les données et de souligner des points importants. Cette tâche de réflexion permet aussi aux parents d’intervenir en toute connaissance de cause dans les dossiers cruciaux de l’école.