Oubliez la mauvaise réputation des Parisiens : ils ont réservé un accueil chaleureux au groupe d’élèves d’immersion de Sir John Franklin qui est allé en balade sur le vieux continent.
Vingt-quatre jeunes, quatre accompagnateurs et un nombre indéterminé de prétendants italiens (!), cela résume le voyage des étudiants de 10e, 11e et 12e année qui ont quitté les T.N-O. en mars dernier afin d’aller découvrir d’autres contrées.
« C’était bien intéressant », affirme l’enseignante de biologie Suzan McElroy, qui effectuait son deuxième voyage en tant qu’accompagnatrice. L’un des buts du voyage était « de familiariser les élèves avec d’autres cultures ». Le but est atteint, puisque les jeunes ont non seulement visité la France, mais également l’Italie, et ce en un temps record de 12 jours. La joue appuyée sur la fenêtre d’un train ou du bus, l’aventure commençait à Paris et se terminait à Capri (Italie). « J’ai bien aimé l’Italie », avoue Suzan. Et les Italiens ? « Mmmm. Un paquet de petits Italiens tournaient autour des jeunes Canadiennes ! », souligne en riant l’enseignante, qui surveillait discrètement ses jeunes étudiantes du coin de l’¦il !
« Nous avons emprunté un vieil ascenseur branlant. Le vent soufflaitŠ », raconte Amber Jeannotte. Avez-vous une idée de quel incontournable il s’agit ? La tour Eiffel ! Une autre tour faisait également partie de l’itinéraire : la tour de Pise. Paris, Monaco, Florence, Rome, Capri et Pompéii, autant d’arrêts qui attendaient le groupe, sans mentionner les parfumeries et les pauses gelati [la fameuse crème glacée italienne] ! Et l’accent français ? « Ce n’était pas vraiment difficile. Nous avions plus de difficultés en Italie ! », avoue l’assistant de français Steve O’Brien. « Une fois arrivé en Italie, on ne pouvait plus communiquer. Heureusement il y a le langage des signes, on trouve toujours quelque chose de familier ! », s’exclame Suzan.
Ils sont donc revenus la tête remplie d’images et d’histoires à raconter. Non, ils n’ont pas rencontré le « vieux César », comme le nomme gentiment Kristin, mais certains ont fait le v¦u de revenir à Rome. « Il paraît que lorsque tu jettes de l’argent dans la fontaine de Trevi (Rome) ton v¦u se réalise plus tard dans la vie », lance Graham. Tiens-nous au courant !