Qu’ont en commun les parents de Hay River et ceux de Yellowknife? Un besoin criant en infrastructure! Il s’agit d’un constat facile à faire à la lecture des trois articles de Karine Massé portant sur la rentrée scolaire 2001. À Hay River, non seulement le programme de français ne dispose pas d’un espace suffisant pour opérer, mais de plus, c’est un particulier qui a du investir pour que soit débourser une somme suffisante pour accomoder les besoins du programme de francisation et ceux de l’association franco-culturelle de Hay River.

À Yellowknife, les nombre d’élèves de l’École Allain St-Cyr dépassent la centaine et de nouveaux espaces sont également nécessaires pour offrir tous les services appropriés.

Actuellement, il y a au moins quatre enfants qui sont sur la liste d’attente de la garderie Plein Soleil. L’espace dont la garderie dispose actuellement les limite à accueillir un maximum de 30 enfants. Il faut que les deux gouvernements concernés par les infrastructures scolaires (le territorial et le fédéral), se rencontrent le plus rapidement possible et discutent de plans précis qui puissent satisfaire aux besoins croissants en espace.

On chuchote dans les corridors gouvernementaux qu’une des raisons expliquant la lenteur des gouvernements pour répondre à ces besoins en infrastructures se situe dans le fait que des organisations francophones poursuivent ces gouvernement sur la question de prestation des services en français.

Il nous est impossible de vérifier ces propos, car personne ne viendra publiquement exposer sa mesquinerie. En effet, comment pourrait-on décrire un pareil geste qui équivaut à se venger sur les enfants en raison du comportement de quelques parents?