le Samedi 19 avril 2025
le Vendredi 2 novembre 2001 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Éditorial

Les piliers de la culture Éditorial

Les piliers de la culture Éditorial
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Il était troublant, en fin de semaine dernière, d’entendre nos représentantes des femmes souligner leur essoufflement et leur fatigue à défendre le dossier de la condition féminine. Le manque de ressources et d’engagement bénévole vient ajouter à ce fardeau.

Il y a peu de surprise à entendre des femmes dire qu’elles sont essoufflées et fatiguées. En effet, on connaît tous le triple rôle joué par plusieurs femmes dans la vie quotidienne. Elles sont des travailleuses, elles sont des mères et elles sont des bénévoles. Or, la journée n’a que 24 heures et elles éprouvent souvent de la difficulté à concilier toutes ces responsabilités. Il est donc normal qu’il soit difficile de trouver assez de bénévoles pour faire fonctionner les regroupements de femmes.

En ce qui concerne le manque de ressources, là non plus point de surprise. Elle est loin l’époque où une agente de développement territoriale prenait charge du dossier des femmes. Comme dans le dossier de l’éducation et dans celui des jeunes, les associations locales ont récupéré les responsabilités face aux groupes de femmes.

Le problème, c’est que les agents et les agentes de développement au niveau local sont déjà débordés par toutes leurs responsabilités.

Question de priorités, direz-vous! Oui, et pas seulement pour les associations locales. Les femmes aussi dressent leurs priorités. Travail et famille l’emporteront toujours sur les autres intérêts. Là où la famille et le bénévolat peuvent se réconcilier, ce sont lors des activités culturelles familiales. D’ailleurs, depuis de nombreuses années, les femmes constituent les piliers de la transmission de la culture, formant une majorité des militants des associations. Reconnaître leur contribution à l’avancement de la culture, c’est reconnaître qu’elles sont parmi les bénévoles les plus actifs de notre communauté.