le Dimanche 4 mai 2025
le Vendredi 25 janvier 2002 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Société

L’agenda sera dévoilé en février Développement social

L’agenda sera dévoilé en février Développement social
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Depuis quelques mois, les politiciens et intervenants de tous acabits mettent l’emphase sur les mots « développement social » dans tous leurs discours. En effet, le développement économique que connaissent les T.N.-O. ne semble pas éradiquer les problèmes sociaux subsistants. « Le développement économique peut aussi mener à certaines situations comme les dépendances causées par l’augmentation des revenus et les pénuries de logements », d’expliquer Sharla Carrol, coordonnatrice du groupe de travail sur l’agenda social, qui devrait déposer son rapport à la fin février ou au début de mars prochain.

Selon elle, l’agenda social impliquera tous les secteurs d’activités et tous les intervenants des Territoires du Nord-Ouest. « Nous voulons que ce soit un plan de développement social à long terme. L’agenda touchera tous les sujets et aidera à prendre des décisions concernant la qualité de vie des gens », dit-elle. Le GTNO, les organismes non-gouvernementaux, les gouvernements autochtones et municipaux et la société en général seront touchés par cet ouvrage, selon Mme Carrol.

Consciente qu’il y a déjà eu plusieurs rapports et études déposés sur le sujet au cours des dernières années, Mme Carrol n’a pas la prétention de réinventer la roue. « C’est vrai qu’il y a déjà eu beaucoup de rapports et d’études et qu’il continue de s’en accumuler, mais ces documents se concentrent sur des sujets précis, par exemple les dépendances ou la violence familiale. Ce que nous allons faire, c’est de prendre les recommandations contenues dans tous ces rapports et les compiler en un agenda de priorités à long terme », explique-t-elle.

Mme Carrol ajoute que la particularité du document qui sera déposé réside dans le fait qu’il sera appliqué à tout le système. « Ce sera un travail de partenariat. On va le déposer au cabinet, aux députés, aux gouvernements autochtones, au Sommet des Autochtones, aux organisations non gouvernementales et aux députés fédéraux, qui auront à l’approuver. Les recommandations incluront les responsabilités de chacune de ces organisations », explique-t-elle.

C’est après l’approbation de l’agenda social par tous ces intervenants que le vrai travail débutera. Il faudra alors voir à son application. « Ce sera une manière différente de faire les choses et de prendre les décisions pour tout ce qui touche le développement social », de croire Mme Carrol. Celle-ci entend aussi faire approuver son travail par les communautés, qu’elle visitera sur demande et qu’elle invitera à ajouter des recommandations, s’il le faut.

Il faudra aussi porter une attention particulière sur le suivi de l’agenda, afin d’en évaluer les impacts. « On fera des études régulières sur certains indicateurs comme le taux de pauvreté. Ça fera aussi partie des recommandations », de faire savoir la coordonnatrice.