Au cours de la prochaine année, les priorités du Regroupement des parents francophone (RPF) seront d’assurer une promotion de l’éducation en français langue première et de préciser son rôle politique. Pour préciser son action, une conférence de positionnement se tiendra au printemps.
Cette conférence permettra de clarifier les rôles des différents intervenants en matière d’éducation en français dans les Territoires du Nord-Ouest. En plus de la Commission nationale des parents francophones et du regroupement des parents francophones, y seront invités les comités de parents, les éducateurs, les commissions scolaires, les responsables en service de garde, les parents et le public intéressé par cette question.
Suivi au plan d’action pour la petite enfance
Le RPF s’est aussi penché sur son plan d’action pour la petite enfance qui a été élaboré cette année. Ce plan permettrait, entre autre, de bénéficier des services en français d’une infirmière ou d’une travailleuse sociale et d’un animateur culturel. Les participants ont constaté un manque important de services en français pour les enfants, situation qualifiée d’alarmante et d’inacceptable.
« Les besoins de la petite enfance franco-ténoise se situent principalement dans les secteurs de la santé, des services sociaux, de l’éducation, de l’alphabétisation/francisation, de la culture, et des services de garde »,a indiqué Daniel Lamoureux, directeur-général de la FFT
Afin d’atteindre les objectifs du projet, il faut que le RPF se donne les moyens d’aller chercher les fonds nécessaires. La priorité de cette recherche sera sur le gouvernement fédéral qui a libéré des fonds importants pour soutenir l’épanouissement de la petite enfance au cours des prochaines années. Un agent de financement travaillera à cet effet.
Le RPF estime que les parents francophones ont droit à des services égaux à ceux auquel ont accès les anglophones et que cela aidera à réduire l’assimilation en jeune âge.
Banque de ressources
Un contrat a été alloué à Stéphane Sévigny et à Jean-François Nadeau de Hay River. Ce contrat consiste à former une banque informatisée des ressources pédagogiques, matérielles, humaines et techniques ainsi que des programmes de formation disponibles en français pour répondre aux besoins des différents intervenants en éducation.
«Visons les éducateurs et éducatrices des écoles et des services de garde pour tout de suite. On songera ensuite à enrichir le répertoire pour pouvoir également l’offrir aux parents et aux autres intervenants auprès des enfants » a suggéré Nadia Laquerre, considérant le temps et le budget limité pour la réalisation du projet.
Le projet sera terminé au mois de mars mais il serait souhaitable de l’enrichir à chaque année grâce à de nouvelles sources de financement.
« Ce document sera une façon de communiquer et d’avoir des ressources. C’est un départ, un premier volet. Il sera ensuite important d’aller chercher des subventions pour l’améliorer », a affirmé Marie-Christine Aubrey, vice-présidente sortante.
Conseil d’administration
Des élections ont eu lieu lors de cette assemblée. Nadia Laquerre de Fort Smith assumera le rôle de présidente, Nicole Loubert de Yellowknife, à la vice-présidence et Sylvie Ayotte, également de Yellowknife occupera le poste de secrétaire-trésorière.