C’est à la demande de Patrimoine canadien qu’une télé-conférence a eu lieu le 12 mars dernier afin de clarifier la situation financière de la Fédération Franco-TéNOise. Selon Louis Chagnon, directeur de la région Manitoba, T.N-O et Nunavut pour Patrimoine canadien, les comptables du ministère avaient demandé des clarifications sur les états financiers de 2000-2001 de l’organisme francophone.
Le ministère du Patrimoine canadien a cependant donné quatre conditions pour le versement des subventions relatives aux projets de la prochaine année. Tout d’abord, la F.F.-T. devait revoir son plan de redressement et le mettre à jour pour le 31 mars. Ensuite, pour obtenir un deuxième versement, la Fédération devra fournir un rapport d’étape. Enfin, une révision des dépenses ainsi qu’une comptabilité des dépenses par projet sont nécessaires.
Pour le directeur général de la Fédération Franco-TéNOise, Daniel Lamoureux, il n’y a aucun problème à remplir ces conditions. Celui-ci souligne que plusieurs de ces conditions sont déjà remplies au moment de la parution de cette édition. M. Lamoureux signale aussi que la plupart des réponses aux interrogations des comptables se trouvaient déjà dans les documents fournis au ministère du Patrimoine canadien.
Les inquiétudes soulevées par les comptables de Patrimoine canadiens concernaient principalement la situation financière en regard au passif et à l’actif de la F.F.-T. Les représentants francophones des Territoires du Nord-Ouest ont alors souligné que les chiffres que les comptables avaient sous la main ne comprenaient pas les firmes sous le contrôle de la F.F.-T. De plus, le déficit de la Fédération est passé, au cours des dernières années, de 120 000 $ à 20 000 $.
En fin de rencontre, le comptable Jean-Paul Gobeil a souligné que les explications et les clarifications données par les représentants de la Fédération Franco-TéNOise étaient encourageantes. Ce dernier a aussi souligné qu’il comprenait le principe comptable selon lequel on incluait le salaire des employés dans la colonne des projets plutôt que dans celle de l’administration. Le comptable a aussi recommandé de contracter un prêt hypothécaire, plutôt que de se servir de la marge de crédit.
M. Chagnon s’est aussi montré satisfait de la rencontre. «Les points qui n’étaient pas clairs aux yeux de nos comptables ont été vérifiés et nous sommes maintenant en mesure d’offrir l’avance de 25 % », a-t-il mentionné. Le directeur général de la Fédération Franco-TéNOise, quant à lui, dit avoir hâte de voir si une grosse machine comme Patrimoine canadien sera en mesure de tenir la promesse d’un haut fonctionnaire. Rappelons que le directeur général du programme des langues officielles, M. Hilaire Lemoyne, avait promis le versement de 25 % des subventions pour tous les organismes, avant le 15 avril.