C’est gratuit, facile à utiliser et ça se trouve au www.jobsnorth.ca. Via ce site Internet, les chercheurs d’emploi peuvent afficher leur curriculum vitae et consulter la variété des emplois offerts aux T.N.-O. Le ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Formation a procédé, le mardi 16 avril dernier, au lancement de ce nouvel outil Internet. Le coût relié au développement du site Internet est d’environ 80 000 dollars.
Cette initiative se fait dans le cadre de l’entente fédérale-territoriale pour le développement du marché du travail, intervenue en 1996. Par cette entente avec le ministère des Ressources humaines du Canada, le gouvernement territorial reçoit des fonds pour gérer les programmes de réinsertion à l’emploi pour les chômeurs et d’échanges entre employeurs et chercheurs d’emploi.
Auparavant, les postes affichés se retrouvaient sur des cartes de papier placées dans des endroits publiques des communautés, comme le bureau de poste. Le ministre de l’Éducation, de la Culture et de la Formation, Jake Ootes, ne sait cependant pas si ce procédé continuera d’exister. « Je ne suis pas sûr de ce qui adviendra de cette façon de faire. Une chose est certaine, c’est que ce nouvel outil est celui de l’heure », a-t-il déclaré.
Selon le ministre, les jeunes n’auront aucun problème à se servir de ce nouvel outil. « Pour les personnes plus âgées, ça pourrait constituer un défi d’utiliser un ordinateur, mais ils peuvent toujours trouver quelqu’un qui les aidera », lance-t-il. M. Ootes croit qu’une fois que les gens auront appris à utiliser le site web, ils seront en mesure de le faire par eux-mêmes.
M. Ootes n’a pas fixé d’objectif précis quant au nombre de chercheurs d’emploi et d’employeurs qui utiliseront jobsnorth.ca. « Ça va aller très vite. Beaucoup d’étudiants reviendront au cours des prochains mois et entreront sur le marché du travail. Dans les communautés aussi, vous verrez des employeurs afficher les postes sur Internet », a dit le ministre qui compte beaucoup sur les compagnies minières, pétrolières et gazières. Ce dernier se dit convaincu qu’il s’agit aussi de l’outil idéal pour les petites entreprises.
Le site Internet n’est disponible qu’en anglais. Le ministre de l’Éducation, de la Culture et de la Formation n’est pas certain de savoir si le service sera aussi offert en français. « Je ne suis pas sûr. Nous n’avons lancé le site qu’aujourd’hui. L’autre question est de savoir si ce sera disponible dans les langues autochtones. Les défis sont grands à ce sujet. Bien sûr que l’on voudrait que ce soit fait, mais je ne suis pas sûr quand on pourra le faire et quelles sont les ressources disponibles. C’est un programme qui a coûté cher à développer », de dire le ministre.