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le Vendredi 5 juillet 2002 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Francophonie

Sous le microscope

Sous le microscope
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Par sa diversité, la communauté francophone des Territoires du Nord-Ouest constitue un intérêt pour Julie Lavigne.

Julie Lavigne a habité à Yellowknife en 1999 et 2000. Son séjour aux Territoires du Nord-Ouest lui a permis de découvrir la communauté francophone des T.N.-O. De retour au Québec pour avoir son enfant, Laurèle, et pour entreprendre sa maîtrise en histoire à l’Université Laval, celle-ci décide d’en savoir plus sur le sujet.

« Je me suis inscrite en histoire, à la maîtrise, sans vraiment avoir de projet en tête, mais j’avais déjà parlé avec un professeur pour faire quelque chose en rapport avec les T.N.-O. Finalement, j’ai suivi un cours sur les dynamiques identitaires au Canada et j’ai soumis un petit travail d’une quinzaine de pages. Ça a emballé mon professeur et il m’a dit que l’on pouvait sûrement faire quelque chose de plus grand avec ça », raconte-t-elle.

Le travail de Julie portait principalement sur le travail de la Fédération Franco-TéNOise et de son réseau associatif pour développer une identité francophone aux Territoires du Nord-Ouest. « Ce qui m’intrigue, au départ, c’est comment des gens qui proviennent de toutes les provinces du Canada et qui sont, pour la plupart, de passage aux Territoires du Nord-Ouest, se définissent en tant que communauté. Quels sont leurs points communs », d’expliquer l’étudiante.

Sans chercher de réponse fixe et se qualifiant davantage d’observatrice, Julie présente un questionnaire aux Francophones des T.N.-O. « C’est un petit questionnaire pour savoir rapidement qui compose la communauté et comment les gens s’identifient de manière spontanée », d’expliquer Julie Lavigne qui veut aussi savoir si les répondants participent aux activités francophones et s’ils connaissent les différents organismes de la francophonie ténoise. L’étudiante faisant partie du Centre interuniversitaire d’Étude sur les Lettres, les Arts et les Traditions aimerait, bien sûr, que les francophones moins impliqués dans la communauté répondent aussi au court questionnaire. « Ça donnera une dimension encore plus précise à mon travail », conclut-elle.