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le Vendredi 27 septembre 2002 0:00 Économie

Embarcations de plaisance Bientôt une preuve de compétence nécessaire ?

Embarcations de plaisance Bientôt une preuve de compétence nécessaire ?
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Partout au Canada, une preuve de compétence est nécessaire pour tout conducteur d’embarcation de plaisance motorisée de moins de quatre mètres. Seuls les T.N.-O. et le Nunavut sont exclus… pour l’instant.

C’est depuis le 15 septembre dernier qu’est entrée en vigueur la nouvelle réglementation sur la nécessité, pour un conducteur d’embarcations de plaisance de moins de quatre mètres, d’être en possession d’une preuve de compétence émise par un fournisseur agréé de la Garde côtière canadienne. Les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut sont cependant soustraits à la réglementation.

« Nous étudions la possibilité d’aller conduire les consultations publiques aux T.N.-O. et au Nunavut, pour que le règlement s’applique dans tout le pays », de faire savoir Carl Parisien, agent d’information au bureau de la sécurité nautique à Ottawa. « La raison pour laquelle les deux territoires n’ont pas été inclus dès le départ, est qu’au moment où l’on en discutait, il y a quelques années, le Nunavut était en création, il y avait donc déjà assez de travail de consultation à faire dans les T.N.-O. », poursuit-il.

Pour les bateaux de plus de quatre mètres, la législation n’entrera en vigueur qu’en 2009. « Il a été décidé de procéder par étape à cause du nombre élevé d’usagers des voies navigables. Comme le taux d’accidents est supérieur pour les bateaux de moins de quatre mètres, ce sont eux qui sont visés en premier », de faire savoir Steven Sherburne, officier de la sécurité nautique pour les T.N.-O. et le Nunavut. En fait, la première étape de la mise en application de la réglementation a été en 1999, alors que tous les jeunes nés après le 1er avril 1983 devaient obtenir une licence.

Les deux territoires septentrionaux font aussi bande à part pour ce qui est de la réglementation face à l’âge du conducteur. M. Sherburne explique aussi cette situation par l’absence de consultations publiques sur le sujet dans le Nord.

Au cours des 30 dernières années, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut ont eu des taux plus élevés qu’ailleurs au Canada de décès reliés à la navigation de plaisance. Cependant, la donne a changé depuis quatre ans. « Au cours des quelques dernières années, nous n’avons eu que très peu d’accident mortel. Il est cependant trop tôt pour tirer des conclusions. Je pense que les gens ont adopté des pratiques plus sécuritaires et qu’il portent de meilleurs vêtements de flottaison », d’analyser M. Sherbune.